Archives 2016-2017

Spotlight

vendredi 16 septembre 2016 à 21 h

SPOTLIGHT

de Tom McCarthy
Drame | Etats-Unis | 2016 | 2h08 | VOST
Avec Michael Keaton, Mark Ruffalo, Rachel McAdams…

Spotlight photoAdapté de faits réels, Spotlight retrace la fascinante enquête du Boston Globe – couronnée par le prix Pulitzer – qui a mis à jour un scandale sans précédent au sein de l’Eglise Catholique.

Une équipe de journalistes d’investigation, baptisée Spotlight, a enquêté pendant 12 mois sur des suspicions d’abus sexuels au sein d’une des institutions les plus anciennes et les plus respectées au monde. L’enquête révèlera que L’Eglise Catholique a protégé pendant des décennies les personnalités religieuses, juridiques et politiques les plus en vue de Boston, et déclenchera par la suite une vague de révélations dans le monde entier.

Un grand film à la gloire du journalisme, en même temps que le rappel de la perversion d’une des plus anciennes institutions de la planète » Le Monde

« Entre le polar et le film-dossier hyper didactique, ce drôle d’objet anachronique surprend ainsi par son classicisme épuré, son souci de sobriété, qui tient à distance l’emphase, la pompe et tous les effets spectaculaires que charriait son sujet controversé » Les Inrockuptibles


03-blancanievesvendredi 30 septembre 2016 à 21 h

BLANCANIEVES

de Pablo Berger
Drame | Espagne | 2013 | 1h49 Noir et Blanc | Muet
Avec Maribel Verdú, Macarena García, Daniel Giménez-Cacho

 

04-photo-film-blancanievesSud de l’Espagne, dans les années 20. Carmen est une belle jeune fille dont l’enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Fuyant un passé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre insolite : une troupe ambulante de nains toreros qui va l’adopter et lui donner le surnom de « Blancanieves ».

C’est le début d’une aventure qui va conduire Carmen/Blancanieves vers elle-même, vers son passé, et surtout vers un destin à nul autre semblable…

 

« Une vraie féerie poétique aux antipodes des clichés »  Les Inrockuptibles

« En mélangeant humour noir et satire sociale à tous les contes de l’univers infantile, Pablo Berger les rend intemporels et signe un film d’une modernité surprenante » Le Nouvel Observateur

« Visuellement splendide, le film nous emporte dans un tourbillon d’émotions grâce à son parti pris audacieux (images en noir et blanc, pas de dialogues), la puissance de sa narration, la subtilité de son interprétation et sa musique enveloppante, incandescente, tragique. Coup de cœur »  Le Journal du Dimanche


Louis Wimmervendredi 14 octobre 2016 à 21 h

LOUISE WIMMER

de Cyril Mennegun
Drame | France | 2012 | 1h20
Avec Corinne Masiero, Jérôme Kircher, Anne Benoit

Louis Wimmer photo
Après une séparation douloureuse, Louise Wimmer a laissé sa vie d’avant loin derrière elle. A la veille de ses cinquante ans, elle vit dans sa voiture et a pour seul but de trouver un appartement et de repartir de zéro. Armée de sa voiture et de la voix de Nina Simone, elle veut tout faire pour reconquérir sa vie.

 

 

Jamais le metteur en scène ne s’attarde, tenant ainsi les tentations et les pièges du mélodrame à l’écart. Finalement, « Louise Wimmer » est un film de guerre. Corinne Masiero, avec son mélange de brutalité et d’élégance, repart sans cesse à l’assaut » Le Monde

« Porté par une actrice formidable (Corinne Masiero) qu’on peut, dans un autre registre, voir à la télévision dans « Fais pas ci, fais pas ça », Louise Wimmer dégage sa force de son honnêteté permanente. Le sourire de la fin est à lui seul un bonheur de cinéma. Le Parisien

« Fiction sur une femme au bord du dépôt de bilan, ne développe pas de grandes théories sur notre époque, mais il témoigne de l’angoisse, et de la rage aussi, qui la traverse de part en part » Libération


grand_hotel_budapest_affichevendredi 25 novembre 2016 à 21h

THE GRAND BUDAPEST HOTEL

de Wes Anderson
Comédie burlesque | Grande-Bretagne
2014 | 1h40 | VOST
Avec Ralph Fiennes, Tony Revolori, F. Murray Abraham, Edward Norton

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Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle. La recherche d’un tableau volé, œuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au cœur de la vieille Europe en pleine mutation.

 

« L’imagination, ici, galope, et ce « Grand Budapest Hotel » est baroque, drôle, régalant. C’est Stephan Zweig au pays des Pieds Nickelés ! » Le Nouvel Observateur

Au terme de la projection du film : Assemblée Générale annuelle
| compte-rendu financier | compte-rendu moral | questions diverses |


wadjda_affiche

vendredi 2 décembre 2016 à 21h,
avec Amnesty International

WADJDA

de Haifa Al-Mansour
Drame Arabie Saoudite | 2013 | 1h37 | VOST
Avec Waad Mohammed, Reem Abdullah, Abdullrahman Al Gohani

 

Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne rêve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Mais au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu des jeunes filles.

 

 

« Ce premier film, réalisé par une femme, est une petite merveille d’intelligence » Le Figaro


belgica_afficheMercredi 14 décembre 2016 à 20h30
en partenariat avec l’Onde

BELGICA

de Felix Van Groeningen
Comédie dramatique | Belgique | 2016 | 2h07
Avec Tom Vermeir, Stef Aerts, Hélène De Vos

 
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Jo et Frank sont frères, et comme souvent dans les familles, ces deux-là sont très différents. Jo, célibataire et passionné de musique, vient d’ouvrir son propre bar à Gand, le Belgica. Frank, père de famille à la vie bien rangée et sans surprise, propose à Jo de le rejoindre pour l’aider à faire tourner son bar. Sous l’impulsion de ce duo de choc, le Belgica devient en quelques semaines « the place to be »…

 

« Comme dans une fresque à la Coppola ou à la Brian De Palma, on voit deux membres d’une même famille s’opposer, s’engueuler, se trahir. Ces soubresauts romanesques, brillants et mélancoliques transforment les êtres et les lieux » Télérama


affiche-rosalie-blumVendredi 27 janvier à 21h

Rosalie Blum

de Julien Rappeneau

Comédie dramatique | France | 2015 | 1h30

Avec Noémie Lvovsky, Matthias Van Khache, Grégoire Œstermann

rosalie-blum

Vincent Machot mène une existence sans histoire dans une petite ville. Sa mère, envahissante, lui mène la vie dure. Il veut retrouver sa petite amie qu’il n’a pas vu depuis six mois. Son cousin lui dit de ne pas se faire d’illusion sur sa romance. Un jour, il se retrouve dans la supérette de Rosalie Blum. Il est sûr de l’avoir déjà vue. Intrigué par cette femme solitaire, il se met à la suivre…

 

 

Julien Rappeneau, fils de Jean-Paul Rappenau (Le hussard sur le toit, Cyrano de Bergerac)  s’était jusqu’ici illustré comme scénariste. Il a notamment travaillé sur des comédies légères (Mais qui a tué Pamela Rose ?, RTT, Un ticket pour l’espace), des films d’action (Largo Winch) ou encore des films policiers (36 quai des orfèvres, Zulu). Pour son premier long métrage en tant que réalisateur, Julien Rappenau adapte « Rosalie Blum », un roman graphique en trois tomes de Camille Jourdy, récompensé au festival d’Angoulême en 2010. A la fois touchant, sincère et humble, le réalisateur passe avec brio le test du premier film en délivrant un « feel-good movie » teinté d’une certaine dramaturgie.

Rosalie Blum conte l’histoire de trois personnages solitaires totalement différents les uns des autres mais ayant en commun la particularité d’être au point mort dans leur vie. Bien qu’aucun de ces trois personnages ne soit content de sa situation, tous s’engluent dans la tristesse de leur réalité jusqu’à se satisfaire d’un désespoir accepté. Déçus et résignés, les personnages mènent une existence morne et dépourvue d’intérêt, bien loin de la vie dont ils rêvaient. C’est alors qu’un événement va bouleverser leur confort, leur rencontre de Rosalie Blum. Les destins des trois personnages vont alors s’entremêler et les « ramener à la vie ». Ce qui va leur rappeler qu’il n’est jamais trop tard pour reprendre le contrôle de son existence.

Pour son premier film, Julien Rappeneau nous offre une comédie doucement dramatique où les acteurs montrent tour à tour leur capacité à jongler avec différents registres. Kyan Khojandi campe le rôle de Vincent Machot, un coiffeur coincé entre sa copine qui fait tout pour l’éviter et une mère castratrice jouée par une Anémone en pleine forme. Un peu gauche mais attachant, chacun pourra tour à tour s’identifier à ce personnage timide, manquant simplement de confiance en lui pour sortir de sa torpeur et aller de l’avant. C’est finalement sa rencontre avec Rosalie Blum qui va bouleverser son quotidien et le sortir de son immobilisme, bien décidé à découvrir qui elle est. Cette dernière est par ailleurs interprétée par Noémie Lvovsky, connue pour son rôle dans Camille redouble pour lequel elle a remporté le César de la meilleure actrice en 2013. A la fois mélancolique, mystérieuse et amusée, Noémie Lvovsky campe une Rosalie Blum extrêmement juste et convaincante.


affiche-merci-patronVendredi 3 février à 21h

Merci patron !

de François Ruffin

Documentaire | France 2016 | 1h24

Les pieds nickelés contre le goliath du luxe

merci-patron

 

Pour Jocelyne et Serge Klur, rien ne va plus : leur usine fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), à  Poix-du-Nord, près de Valenciennes, mais elle a délocalisé en Pologne. Voilà le couple au chômage, criblé de dettes, et qui risque désormais de perdre leur maison.

 

 

C’est alors que François Ruffin, fondateur du journal Fakir, frappe à leur porte. Il est confiant : il va les sauver. Entouré d’un inspecteur des impôts belge, d’une bonne sœur rouge, de la déléguée CGT, et d’ex-vendeurs à la Samaritaine, il ira porter le cas Klur à l’assemblée générale de LVMH, bien  décidé à toucher le cœur de son PDG, Bernard Arnault. Mais ces David frondeurs pourront-ils l’emporter contre un Goliath milliardaire ?

Version picarde de Michael Moore, le journaliste activiste élabore un traquenard de haut vol avec suspense, changement d’identité et caméra cachée. La réalité s’en mêle avec ce personnage de barbouze, un ancien des RG devenu intermédiaire rocambolesque entre deux mondes… Jubilatoire, ce pastiche de thriller sur fond de lutte des classes réussit la gageure de réenchanter l’action dans une époque aquoiboniste. Moqueur sans condescendance, joyeusement combatif, le film est un parfait dosage d’humour et de constat social. Une vraie réussite !


affiche-cloverfield-laneVendredi 24 février à 21h

10 Cloverfield Lane

de Dan Trachtenberg

Thriller | Etats-Unis 2016 | 1h43 | VOST

Avec Mary Elizabeth Winstead, John Goodman, John Gallagher Jr

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Après un accident de voiture, Michelle (Mary Elizabeth Winstead), se réveille enchaînée dans une cave. Howard, son ravisseur (John Goodman) lui expose cependant bien vite la triste réalité : une attaque majeure (bactériologique ? nucléaire ?) a frappé les États-Unis, éradiquant ses habitants. Avec Emmett (John Gallagher Jr), jeune homme ayant trouvé in extremis refuge dans l’abri, le trio tente patiemment de renouer avec un semblant de quotidien, attendant un hypothétique retour à la surface.

 

Si le réalisateur du premier volet avait la lourde tâche de mettre en scène un film catastrophe de grande envergure, Dan Trachtenberg, lui, se retrouve aux commandes d’un huis clos minimaliste. La bande-annonce ne faisait pas mystère de ce récit claustrophobique, toutefois la surprise est grande d’être confronté à un récit aussi anti-spectaculaire. L’invisibilité de cette annihilation produit inévitablement l’incrédulité de l’héroïne (et du public), peu encline à accepter une situation dont elle n’a pas été témoin. Irriguant intelligemment le premier tiers du film, cette farouche volonté de voir, parfaitement légitime, se heurte à l’invisibilité du mal. Comme Shyamalan avec Signs, 10 Cloverfield Lane se joue des attentes des spectateurs, systématiquement contrecarrées par l’opacité des murs qui emprisonnent les personnages. Seule la parole d’Howard (et dans une moindre mesure celle d’Emmett) façonne la « vérité », dessine les contours d’un nouveau monde qui se dérobe à la vue des protagonistes. Si le dispositif de Trachtenberg souffre parfois de quelques longueurs, il épouse habilement les changements psychiques de Michelle. Les sentiments de déni, de scepticisme, d’anéantissement puis d’acceptation se succèdent, retournant sans cesse la notion de « vrai » et interrogeant les fondements de la foi…

« Tout l’intérêt du film réside dans son ambiance tendue, imposée par ce huis clos forcé. Il est renforcé par le jeu impeccable des acteurs, notamment John Goodman, qui interprète ici un ancien marine adepte des théories du complot » Le Parisien

« Le film ne fait aucun faux-pas, et retrouve le plaisir de la narration, grâce à une excellente idée de départ explorée sous toutes ses facettes jusqu’à une conclusion qui laisse pantois et donne envie de retourner immédiatement voir le film sitôt sorti de salle » L’Ecran Fantastique

« Outre la magistrale interprétation de Goodman, on ira aussi voir ce film pour sa réussite dans la conduite d’une tension psychologique captivante » Direct Matin

« On reconnaît l’influence du producteur J.J. Abrams dans ce thriller malin. » 20 minutes


30ème Festival du Court Métrage de Vélizy-Villacoublay

à l’Onde

Organisé et animé par le Ciné-Club de Vélizy-Villacoublay

www.cineclubvelizy.fr

Produit par l’Onde – Théâtre Centre d’art de Vélizy-Villacoublay

www.londe.fr

Vendredi 24 mars à 20h30

TRENTIÈME !

 

Pour la trentième édition de ce festival, une soirée festive présente des films récents et anciens, français et étrangers : coups de cœur du Festival, inédits et surprises, hommage à Pierre Etaix… Une fête du court métrage pour tous.

Samedi 25 mars à 15h

LE COURT DES ENFANTS

Une dizaine de films d’animation et de fiction sont à découvrir en famille. 

A partir de 6 ans. Durée de la projection : environ 1 heure.

Prix du public décerné uniquement par les enfants.

Samedi 25 mars à 20h 30

COMPÉTITION NATIONALE

| 12 films français en compétition pour le Prix du Public, le Prix du Jury et le Prix d’interprétation

| Comédie, drame, fantastique, animation, insolite et action

| Projection en présence des cinéastes et d’un jury de professionnels. Palmarès communiqué en fin de soirée

Tarifs uniques :

Vendredi et samedi soir : 10 € | forfait 2 soirées : 15 €

Dimanche à 15h : 5 €

Forfait 3 séances : 20 €

Réservations conseillées à l’Onde :

01 78 74 38 60  |  labilletterie@londe.fr


Vendredi 21 avril 2017 à 21h

The Assassin

de Hsiao-Hsien Hou
Drame – Action Taïwan | Chine 2016 | 1h45 VOST

Avec Shu Qi, Chang Chen, Yun Zhou… 

Chine, IX siècle. Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil.  Son éducation a été confiée à une nonne qui l’a initiée dans le plus grand secret aux arts martiaux. Véritable justicière, sa mission est d’éliminer les tyrans.

 

 

« Le film est un ballet de costumes, de paysages et de mouvements. Mais il est surtout porté par une pureté de trait qui dans sa précision s’applique autant au cinéma qu’au sabre. Jamais décoratif, ce qui est un exploit, il est fondamentalement travaillé par une idée de la perfection » Sud Ouest

« Un film de sabre atypique, poétique. Avec “The Assassin”, Hou Hsiao-hsien signe une rêverie splendide, fascinante, enchanteresse » Les Fiches du Cinéma

« Le film est beau à se damner mais prend aussi le temps de peindre de magnifiques personnages que l’on pourrait qualifier de Shakespeariens – Hou Hsiao Hsien cite d’ailleurs « Ran », adaptation du « Roi Lear » par Akira Kurosawa, comme référence » Paris Match


Vendredi 28 avril 2017 à 21h

Julieta

de Pedro Almodovar
Drame | Espagne | 2016 | 1h40 | VOST

Julieta s’apprête à quitter Madrid définitivement lorsqu’une rencontre fortuite avec Bea, l’amie d’enfance de sa fille Antía la pousse à changer ses projets. Bea lui apprend qu’elle a croisé Antía une semaine plus tôt. Julieta se met alors à nourrir l’espoir de retrouvailles avec sa fille qu’elle n’a pas vu depuis des années.

 

 

 

« Les couleurs éclatantes, la lumière, les phrases musicales, toute la sophistication du réalisateur espagnol est au rendez-vous mais, cette fois, au service d’une histoire puissante et bouleversante » France Télévisions

« Ce magnifique mélo en forme de portrait de femme sur deux époques, passionné parfois, bouleversant la plupart du temps, donne envie d’embrasser le grand Pedro en fin de projection pour la façon si fine qu’il a de raconter et de filmer les grandes émotions »  Le Parisien

« Quand la chanson d’amour du générique final nous donne congé, nous nous jurons de revenir vite revoir « Julieta » et ce chef-d’œuvre qui confirme Almodovar au rang des plus grands »  Positif


Vendredi 12 mai 2017 à 21h

Moi, Daniel Blake

de Ken Loach
Drame | Grande-Bretagne | 2016 | 1h41 | VOST

Avec Dave Johns, Hayley Squires, Dylan McKiernan…   

Palme d’Or Festival de Cannes 2016

César 2017 du Meilleur Film Etranger

Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d’accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider…

« A travers le portrait de Daniel Blake et de sa misère, Ken Loach renoue avec ses ambitions premières : « donner la parole à ceux que l’on n’entend jamais ». Et il le fait bien » Le Nouvel Observateur

« Un grand Ken Loach poignant mais jamais larmoyant. Une Palme d’or méritée » Studio Ciné Live

« Le réalisateur n’a jamais été aussi précis, aussi direct, aussi simple donc. Ici, il avance sans artifices. Loach semble dépassé par un monde qui broie trop vite, mais il ne s’avoue pas vaincu. Il n’essaie plus de dénoncer, il montre, ce qui est suffisant pour créer de l’empathie et de l’universel »  L’Express

« Un héros ordinaire et magnifique dans l’un des plus beaux films de Ken Loach. Une œuvre d’une rectitude singulière, qui évite la raideur par la vertu de sa profonde humanité »  Le Monde

« A 80 ans, Ken Loach n’a pas baissé les armes. Pas encore. Il a gardé intacts sa colère, son empathie, son humanisme. Sourd aux modes et aux postures cyniques, il peint, à nouveau, dans « Moi, Daniel Blake », « son » Angleterre (…) : ce peuple que plus personne, sauf lui, n’appelle la classe ouvrière »  Télérama

« Une œuvre magnifique et bouleversante. Mise en scène réaliste, plans-séquences énergiques, rythme, dialogues, situations : tout sonne juste »  La Croix

« Interprète de Daniel Blake, l’humoriste Dave Johns fait merveilleusement sentir toute une existence dans sa simple présence modeste, pudique, teintée d’un humour sans plainte »  Le Figaro


Vendredi 2 juin 2017 à 21h

Manchester by the sea

de Kenneth Lonergan 
Drame | Etats-Unis | 2016 | 2h18 | VOST

Avec Casey Affleck, Michelle Williams, Kyle Chandler

Après le décès soudain de son frère Joe (Kyle Chandler), Lee (Casey Affleck) est désigné comme le tuteur de son neveu Patrick (Lucas Hedges). Il se retrouve confronté à un passé tragique qui l’a séparé de sa femme Randi (Michelle Williams) et de la communauté où il est né et a grandi…

 

 

« La beauté douloureuse du film, la forte émotion qu’il suscite en nous, réside en ceci : la création d’une mince poche d’air dans une existence verrouillée. Pas de rédemption, pas de réconciliation ici mais cette chose infiniment plus vraie : un sursaut de vie qui soulève un coeur mort, un coup de vent qui balaie un lac gelé »  Positif

« Avec Manchester by the Sea, le nom de Kenneth Lonergan va enfin traverser les frontières. Non content d’avoir signé le plus beau de ses trois films, il offre surtout l’un des sommets de cette année cinéma. Un « instant classic » comme disent les Américains » Studio Ciné Live

« Auteur d’un cinéma intimiste d’une amplitude et d’une sensibilité devenues rarissimes dans le cinéma américain, Lonergan livre avec Manchester by The Sea un récit bouleversant, mélodrame noueux et cristallin comme un matin d’hiver, débarrassé des canons comme des facilités du genre »  Le Monde

« Au-delà de son ancrage réaliste (communauté de marins prolétaires, lumière hivernale), c’est bien un conte. À la fois rugueux et lyrique. Ouvert sur le seul horizon que méritent tous ces personnages fracassés : la consolation »  Télérama

« Métaphore de la carrière interrompue du cinéaste lui-même, empêtrée plusieurs années dans un bras de fer avec sa maison de production, le film de Kenneth Lonergan plonge dans les affres du passé, traçant le drame émouvant et subtil d’une impossible résilience, tout en prouvant le contraire »  Le Dauphiné Libéré

« Loin de la machine à faire pleurer dans les chaumières, loin des facilités du feel good movie, bouleversant grâce à sa tenue à distance du pathos, à son absence de putasserie, à son exigence de justesse et à sa précision dans les cuissons émotionnelles, Manchester by the Sea réussit (…). Kenneth Lonergan vient de réaliser, en toute humilité, un grand et superbe spécimen de cette espèce en voie de disparition : le mélodrame »  Les Inrockuptibles

« L’un des meilleurs films de l’année »  L’Express

« Manchester by the Sea est d’une richesse, d’une profondeur rares »  Le Figaro