Archives 2017-2018

 

Vendredi 15 septembre 2017 à 21 h

Le Ciné-Club de Vélizy fête ses 45 ans

Bougies, gâteaux, ballons, surprises… et le film

La dernière folie de Mel Brooks (Silent Movie)

Comédie burlesque | Etats-Unis | 1976 | 1h27  

Avec Mel Brooks, Marty Feldman, Dom DeLuise, Harold Gould

Et dans leur propre rôle :
Burt Reynolds, James Caan, Liza Minnelli, Anne Bancroft, Marcel Marceau et Paul Newman   

Mel Funn, un cinéaste hollywoodien sorti d’une cure de désintoxication, tente de convaincre les responsables d’un studio de cinéma de produire le premier film muet réalisé depuis quarante ans.

Tourner un film entièrement muet à la fin des années 70, il fallait oser. Mel Brooks l’a fait, et le résultat est un vibrant hommage au cinéma burlesque (Chaplin, Keaton, Laurel et Hardy) mais aussi au style farfelu des grands cartoons américains à la Tex Avery ou Looney Toons.

Une folie totale à redécouvrir…

 

 


Vendredi 29 septembre 2017 à 21 h

Le Client

de Asghar Farhadi
Drame | Iran | 2016 | 2h03 | VOST
Avec Shahab Hosseini, Taraneh Alidoosti, Babak Karimi

 

 

Contraints de quitter leur appartement du centre de Téhéran en raison d’importants travaux menaçant l’immeuble, Emad et Rana emménagent dans un nouveau logement. Un incident en rapport avec l’ancienne locataire va bouleverser la vie du jeune couple.  

 

 

« Conviant tous les outils du cinéma avec un savoir-faire discret, il assume sans forfanterie son côté bâtisseur d’histoires. « Le Client » est un magnifique système, une habile construction » Positif

« Il y a du Pirandello chez Asghar Farhadi. Du Tchekhov aussi. Cette manie de laisser au spectateur le soin de choisir sa propre vérité. Et, il faut le reconnaître, un certain talent pour sonder l’âme et la comédie humaine » Le Point

« Fahradi continue de creuser les strates d’une société iranienne assise entre deux chaises : la force de la tradition et la tentation de basculer dans l’Iran de demain » Le Parisien

Festival de Cannes 2016 : Prix d’interprétation masculine pour Shahab Hosseini et Prix du scénario pour Asghar Farhadi

Oscars 2017 : Meilleur film en langue étrangère


Vendredi 6 octobre 2017 à 20h30

Voyage à travers le cinéma français

de Bertrand Tavernier

Documentaire | France 2016 | 3h15

« Ce travail de citoyen et d’espion, d’explorateur et de peintre, de chroniqueur et d’aventurier qu’ont si bien décrit tant d’auteurs, de Casanova à Gilles Perrault, n’est-ce pas une belle définition du métier de cinéaste que l’on a envie d’appliquer à Renoir, à Becker, au Vigo de l’Atalante, à Duvivier, aussi bien qu’à Truffaut ou Demy. A Max Ophuls et aussi à Bresson. Et à des metteurs en scène moins connus, Grangier, Gréville ou encore Sacha, qui, au détour d’une scène ou d’un film, illuminent une émotion, débusquent des vérités surprenantes. Je voudrais que ce film soit un acte de gratitude envers tous ceux, cinéastes, scénaristes, acteurs et musiciens qui ont surgi dans ma vie. La mémoire réchauffe : ce film, c’est un peu de charbon pour les nuits d’hiver » Bertrand Tavernier

« Le programme, généreux en diable, se compose d’entretiens enregistrés jadis, de moments inattendus et d’extraits de films qu’éclairent des commentaires toujours précis, qui disent ce qu’est la mise en scène, cette chose dont plus personne ne parle désormais » Le Nouvel Observateur

« On est emporté dans ce voyage comme par un grand film d’amour, l’amour du cinéma et ce qu’il peut nous révéler du monde, de nous-mêmes et de notre histoire » Le Figaro

 


Vendredi 20 octobre 2017 à 21h :

Qu’est-ce qu’on attend ?

de Marie-Monique Robin   

Documentaire | France | 2016 | 1h59

Qui croirait que la championne internationale des villes en transition est une petite commune française ?

Les 2 200 habitants d’Ungersheim ne vivent pas comme les autres : depuis 2015, la localité s’est lancée dans la transition énergétique pour réduire (très) sensiblement son empreinte carbone. Marie-Monique Robin a posé ses caméras ici durant quatre saisons, le temps de voir la ville évoluer d’un quotidien banal vers une vie post-pétrole. Ici, sous l’impulsion du maire Jean-Claude Mensch, on utilise une monnaie locale pour consommer dans des magasins de proximité, on construit des maisons qui allient le meilleur de la technologie et des ressources naturelles, on envoie ses enfants à l’école en calèche, on se tourne activement vers l’énergie solaire…

Un exemple pour nous tous, avec à la clé des économies réelles de fonctionnement, plus d’emplois et une diminution impressionnante des gaz à effet de serre.

A partir de 20h : rencontre avec les associations sensibles à l’économie solidaire et à la sauvegarde de l’environnement.

 


Vendredi 10 novembre 2017 à 21h

Paris pieds nus

de Dominique Abel et Fiona Gordon

Comédie burlesque | France | Belgique | 2017 | 1h23

Avec Fiona Gordon, Dominique Abel, Emmanuelle Riva, Pierre Richard

 

Fiona, bibliothécaire canadienne, débarque à Paris pour venir en aide à sa vieille tante en détresse. Mais Fiona se perd et tante Martha a disparu. C’est le début d’une course-poursuite dans Paris à laquelle s’invite Dom, SDF égoïste, aussi séducteur que collant…

 

 

« Le duo de réalisateurs et acteurs répand son humour délirant à travers la capitale » Le Figaro

« Difficile de ne pas éprouver de la sympathie pour la douce folie de ces clowns.  Conviant Emmanuelle Riva et Pierre Richard, ils signent un film aussi tendre que créatif qui se déguste comme une madeleine de Proust » Le Journal du Dimanche

« Il est indéniable que le cinéma d’Abel et Gordon possède au moins une qualité primordiale. Parce qu’ils sont des burlesques, ils se concentrent constamment sur l’essentiel : la conscience du cadre, le rythme de chaque plan, les postures des corps. Et il est de plus en plus rare de voir des films qui tentent d’avoir au moins une idée par plan » Libération

 


Vendredi 1er décembre 2017 à 21 h

avec Amnesty International

L’autre côté de l’espoir

 

de Aki Kaurismäki

Comédie dramatique | Finlande | 2017 1h40 | VOST

Avec Sherwan Haji, Sakari Kuosmanen et Ilkka Koivula

Helsinki. Deux destins qui se croisent. Wikhström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et son travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un jeune réfugié syrien, échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d’asile rejetée mais décide de rester malgré tout. Un soir, Wikhström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile.

« L’immense Aki Kaurismäki signe l’un de ses plus grands films » Studio Ciné Live

« Kaurismaki traite du problème des réfugiés à sa manière : cocasse, décalée, chaleureuse, entre musique et table partagée : un antidote jouissif à la xénophobie et à la désespérance » Le Dauphiné Libéré

« Kaurismäki fait aussi preuve d’une belle humanité : entre deux scènes comiques émaillées d’un défilé ahurissant de vieux rockeurs finlandais, il parvient à nous toucher au cœur, notamment lorsque le héros syrien fait la liste des horreurs qu’il a subies. Emouvant, drôle et bourré de charme » Le Parisien


Vendredi 19 janvier 2018 à 21 h

Hommage à Danielle Darieux

La vérité sur Bébé Donge

d’Henri Decoin

Drame | France 1952 | 1h40

Avec Jean Gabin, Danielle Darrieux, Gabrielle Dorziat, Claude Génia…

 

François Donge, riche industriel provincial, a épousé Elisabeth d’Onneville surnommée Bébé. Sentimentalement déçue, incomprise, Bébé empoisonne un jour son mari. François, sur son lit de mort, revoit son passé au cours de sa longue agonie…

Adaptant pour la troisième fois un roman de Simenon, Henri Decoin adopte un style très noir et pessimiste dans cette histoire d’amour manqué entre un riche industriel, homme à femmes, et une jeune fille pleine d’espérance et de naïveté. C’est un des premiers films féministes à une époque (le début des années 1950) où les femmes étaient censées s’épanouir à l’ombre de leur mari.

Le film offre à Danielle Darrieux l’un de ses plus beaux rôles.

 


vendredi 26 janvier 2018 à 21h

Noces

 

de Stephan Streker

Drame | Belgique, Luxembourg, Pakistan, France  2017  |  1h38  |  VOST

Avec Lina El Arabi, Sébastien Houbani, Babak Karimi

 

Zahira, belgo-pakistanaise de dix-huit ans, est très proche de chacun des membres de sa famille jusqu’au jour où on lui impose un mariage traditionnel. Ecartelée entre les exigences de ses parents, son mode de vie occidental et ses aspirations de liberté, la jeune fille compte sur l’aide de son grand frère et confident, Amir.

« La force du film est de respecter le ressenti de tous, sans juger ni condamner. On en sort profondément troublé » Libération

« Le Belge Stephan Streker signe un troisième film coup de poing autour du thème du mariage forcé. Les deux acteurs principaux, admirables, ont d’ores et déjà été récompensés dans les festivals.  » Le Figaro

« Le réalisateur ne juge pas : chacun a ses raisons et personne n’est vraiment un salaud dans ce film subtil, délicat, superbement éclairé. Au milieu d’un casting parfait, il plonge dans les yeux noirs de sa jeune interprète, Lina El Arabi, révélation fulgurante, qui offre à la rébellion un visage doux et décidé »  Télérama

« Un​ film aussi beau qu’intelligent, tiré d’un fait divers glaçant et servi par une révélation : Lina El Arabi. » Rolling Stone


vendredi 9 février 2018 à 21h

Visages, Villages

d’Agnès Varda et JR

Documentaire | France | 2017 | 1h29

Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer.

Agnès a choisi le cinéma. JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR.

Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant des différences.

« Avec JR, Varda réussit une fois de plus à nous surprendre, nous enchanter, nous émouvoir, avec juste une caméra, un œil toujours aiguisé malgré la maladie, et plein d’idées. Un miracle, une grâce  » Les Inrockuptibles

 « Un bijou d’invention, de jeunesse, de liberté : de cinéma » Le Dauphiné Libéré


vendredi 16 février 2018 à 21h

Que Dios nos perdone

de Rodrigo Sorogoyen     

Thriller | Espagne | 2017 | 2h06

Avec Antonio de la Torre, Roberto Álamo, Javier Pereira

 

Madrid, été 2011. La ville, plongée en pleine crise économique, est confrontée à l’émergence du mouvement des « indignés » et à la visite imminente du Pape Benoît XVI. C’est dans ce contexte hyper-tendu que l’improbable binôme que forment Alfaro et Velarde se retrouve en charge de l’enquête sur un serial-killer d’un genre bien particulier. Les deux inspecteurs, sous pression, sont de surcroît contraints d’agir dans la plus grande discrétion… 

 

 

« Ce polar tient en haleine avec une investigation en forme de course contre la montre et des scènes spectaculaires. Une infernale poursuite à pied dans Madrid va rester dans les annales » Le Parisien

« Ce thriller vient confirmer l’excellente santé du cinéma de genre espagnol » Télérama

« Sur une trame balisée, l’auteur-réalisateur espagnol surprend en dressant un portrait en creux de deux handicapés des relations humaines. Ajoutons quelques moments de bravoure de mise en scène, comme ce plan-séquence inattendu, quand l’assassin… A vous de voir ! Ça vaut le coup ! »  L’Express


 

31ème Festival du Court Métrage de Vélizy

vendredi 23 et samedi 24 mars à l’Onde

 Vendredi 23 mars à 20h30

LE FESTIVAL A 30 ANS

(durée : 2h30)

Dérouler le tapis rouge, concocter quelques surprises, souffler 30 bougies : une soirée festive pour rire et s’émouvoir. Cette séance spéciale vous propose un « best of » des 30 années de festivals à Vélizy-Villacoublay. Un florilège de films primés par le public et le jury. Un raccourci d’une longue et passionnante aventure locale.

 

Samedi 24 mars à 15h :

LUMIÈRE ! L’AVENTURE COMMENCE

de Thierry Frémaux

(durée : 1h30)

En 1895, les frères Lumière inventent le Cinématographe et tournent parmi les tout premiers films de l’histoire du cinéma. Mise en scène, travelling, trucage ou remake, ils inventent aussi l’art de filmer. Chefs-d’œuvre mondialement célèbres ou pépites méconnues, cette sélection de films restaurés offre un voyage aux origines du cinéma. Une séance passionnante pour tous.

 

Samedi 24 mars à 20h30 :

COMPÉTITION NATIONALE

(durée : 3h30)

|10 films français en compétition pour le Prix du Public et le Prix du Jury  

| Comédie, drame, fantastique, animation, insolite et action

| Projection en présence des cinéastes et d’un jury de professionnels

 

Tarifs uniques :

vendredi et samedi soir : 10 € | forfait 2 soirées : 15 € | samedi à 15h : 5 € | Forfait 3 séances : 20 €

Réservations conseillées à l’Onde : 01 78 74 38 60

labilletterie@londe.fr

Retrouvez le programme…

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Vendredi 30 mars à 21h

De toutes mes forces

de Chad Chenouga

Drame |  France | 2017 | 1h38

Avec Khaled Alouach, Yolande Moreau, Laurent Xu

Séance en présence du cinéaste Chad Chenouga

 

Nassim est en première dans un grand lycée parisien et semble aussi insouciant que ses copains. Personne ne se doute qu’en réalité, il vient de perdre sa mère et rentre chaque soir dans un foyer. Malgré la bienveillance de la directrice, il refuse d’être assimilé aux jeunes de ce centre. 

 

 

« Chad Chenouga signe un second long métrage quasi autobiographique riche en émotion, en humour et en optimisme » L’Express

« Un drame plein de fougue et d’espoir qui va vous scotcher » Femme actuelle

« Plane sur ce film subtil la présence lumineuse et bienveillante de Yolande Moreau, la directrice du foyer. Beau personnage qui fait ce qu’elle peut sans jamais baisser les bras »  Télérama

 


vendredi 4 mai à 21h

Victor, Victoria

 

de Blake Edwards

Comédie musicale Etats-Unis 1982 | 2h12 VOST

Avec Julie Andrews, Robert Preston et James Garner 

 

 

Dans les années 1930 à Paris, Victoria Grant, une chanteuse classique, ne trouve plus aucun contrat. Alors qu’elle touche le fond, elle rencontre un homosexuel quinquagénaire, Carroll Todd dit Toddy, qui imagine de la faire passer pour un homme, spécialisé dans les spectacles de travestis…

 Une merveille de grâce et d’humour. Edwards porte à leur point de perfection ses thèmes favoris : l’ambiguïté sexuelle et le jeu sur les apparences. Ainsi Victoria, femme superbe, est-elle contrainte de mentir en enlevant, sur scène, une perruque qui fait croire au public qu’elle est un homme… Comme chez Marivaux, on va de déguisements en quiproquos, de mensonges en aveuglements. Le trait pourrait être épais, mais la mise en scène évite les écueils, devient ludique et légère. Le burlesque est naturellement présent (Edwards est le papa de La Panthère rose). Mais, avec sa drôlerie et son indulgence pour l’humanité souffrante, le film est surtout un hymne à la tolérance et à l’amour. Julie Andrews est divine.

 En première partie, le comédien et cinéaste Franck Villette présente son court métrage « DIX »  (France /2017 / 10’18)

Un petit gars décida de rencontrer le prince charmant et ils se retrouvèrent à deux. Puis de deux, ils passèrent à trois, jusqu’à dix. Jusqu’au jour où tout le groupe se retrouva un soir… Dix petits amis se retrouvèrent tous ensemble. L’un d’eux fit une mauvaise rencontre et il n’en resta plus que neuf. Neuf petits copains…


Vendredi 25 mai à 21h

Faute d’amour

 

d’Andrey Zvyagintsev

Drame Russie | 2017 | 2h07 | VOST

Avec Maryana Spivak, Alexey Rozin et Matvey Novikov

 

 

Boris et Genia sont en train de divorcer. Ils se disputent sans cesse et enchaînent les visites de leur appartement en vue de le vendre. Ils préparent déjà leur avenir respectif : Boris est en couple avec une jeune femme enceinte et Genia fréquente un homme aisé qui semble prêt à l’épouser… Aucun des deux ne semble avoir d’intérêt pour Aliocha, leur fils de 12 ans. Jusqu’à ce qu’il disparaisse.

 « Faute d’amour est l’histoire d’une quête. Celle d’un enfant perdu, celle d’une humanité délaissée. La mise en scène somptueuse de Zviaguintsev est toute entière dédiée à cette recherche »  Positif

 « Cette sécheresse de trait qui irradie le jeu des comédiens, ce regard clinique, ce refus de tout psychologisme, cette forme de thriller vers laquelle tendent, mine de rien, tous ses films ! Tout ce qui confère à cette œuvre majestueuse une valeur universelle »  La Voix du Nord

 « Tout au long du film parviennent les échos d’une actualité pleine de violences et d’effrois de fin du monde. Mais au fond le vrai suspense reste cette généalogie vertigineuse de l’innocence bafouée, de l’amour éternellement trahi. Zviaguintsev le met en scène avec une lucidité et une opacité ­vertigineuses, une froideur brûlante, une puissance bouleversante »  Le Figaro

 « Andrey Zviaguintsev, au sommet de son art, signe un film sobre et bouleversant, qui lui a valu le Prix du Jury du 70ème  Festival de Cannes »  La Croix

« Sans amour ? Oui, peut-être, parfois. Sauf qu’il y a ce plan sublime, insensé, d’un gamin tapi dans le noir, qui retient ses larmes en écoutant ses parents manquer de se foutre sur la gueule dans la pièce d’à côté. Une image exceptionnelle, où l’empathie du cinéaste inonde soudain l’écran »  Première

« Concrètement, ce film dépasse son histoire grâce à une construction qui relativise le pathos de la situation et les constats sociétaux sur l’individualisme mesquin de la petite bourgeoisie russe »  Les Inrockuptibles

 « Andrey Zviaguintsev conduit son intrigue avec une impitoyable fermeté, scandant son récit en longs plans fixes dont l’emphase fait retentir le caractère inéluctable de cette Russie décrite en filigrane, consubstantielle à cette famille minée par son manque d’amour. Le film, remarquable, a obtenu le prix du jury au dernier festival de Cannes »  Sud Ouest

 

 


 Vendredi 22 juin à 21h

La Passion Van Gogh

 

de Dorota Kobiela et Hugh Welchman

Animation – Biopic | Grande-Bretagne | Pologne | 2017 | 1h35

Avec les voix de Pierre Niney, Gérard Boucaron et Chloé Berthier

 

 

Paris, été 1891, Armand Roulin est chargé par son père, le facteur Joseph Roulin, de remettre en mains propres une lettre au frère de Vincent van Gogh, Theo. En effet, la nouvelle du suicide du peintre vient de tomber. Armand, peu enchanté par l’amitié entre son père et l’artiste, n’est pas franchement ravi par sa mission. À Paris, le frère de Van Gogh est introuvable. Le jeune homme apprend alors par Père Tanguy, le marchand de couleurs du peintre, que Theo, visiblement anéanti par la disparition de son frère aîné, ne lui a survécu que quelques mois. Comprenant qu’il a sans doute mal jugé Vincent, Armand se rend à Auvers-sur-Oise, où le peintre a passé ses derniers mois, pour essayer de comprendre son geste désespéré. En interrogeant ceux qui ont connu l’artiste, il découvre combien sa vie a été surprenante et passionnée. Et que sa vie conserve une grande part de mystère.

 « Éblouissant et éducatif. Ce n’est pas pour rien que La Passion Van Gogh a remporté le Prix du public en juin dernier au Festival du film d’animation d’Annecy : le film est beau comme un tableau du grand Vincent et nous apprend énormément de choses sur le peintre »  Le Parisien

« Palpitant comme une enquête, traversé de flashbacks en noir et blanc aussi beaux que les passages en couleur, le film concilie beauté et suspense, poésie et documentaire. Pari gagné haut le pinceau »  Première

 « Le résultat, éblouissant et hypnotique, force l’admiration tant on a l’impression de voir les tableaux du maître en mouvement »  Le Journal du Dimanche

 « La passion Van Gogh déploie une animation impressionnante composée de 125 toiles de l’artiste, reproduites dans leur totalité ou partiellement, par plus de 90 artistes-peintres. Réalisé par la Polonaise Dorota Kobiela et le Britannique Hugh Welchman, ce film de peinture animée vaut aussi pour son intrigue bien ficelée »   Direct Matin

 « Un récit sous forme d’enquête, à la fois sur la mort de Van Gogh, et, plus profondément, sur sa peinture, à partir d’un étonnant travail d’animation, les images filmées avec des comédiens s’insérant dans des images peintes reproduisant et animant l’oeuvre de Van Gogh : surprenant et réussi »  Le Dauphiné Libéré

 « Cette toile vivante mérite assurément le coup d’œil »  Studio Ciné Live

 

 


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