Vendredi 19 septembre 2014 à 21h
Starbuck
de Ken Scott
Canada | 2012 | comédie | 1h49
avec Patrick Huard, Julie Le Breton et Antoine Bertrand
Tout juste au moment où David Wosniak apprend que Valérie est enceinte, cet éternel adolescent de 42 ans découvre qu’il est le géniteur de 533 enfants. Dans la foulée, il apprend aussi que ses enfants se sont regroupés dans un recours collectif qui veut faire invalider la clause d’anonymat qu’il a signée lors de ses dons de sperme. Catastrophé, David refuse de se révéler…
« En soi, l’idée est déjà irrésistible. Le vrai cadeau, c’est qu’elle tient sa promesse de fantaisie tout au long de ce conte familial comique et tendre » Télérama
« Avec ce regard bienveillant sur la paternité et le fait de devenir enfin adulte, « Starbuck avance solidement grâce à une bonne dose d’humour, une idée en béton, un scénario malin, des dialogues irrésistibles et une bande d’acteurs attachants » Le Journal du Dimanche
« Une œuvre généreuse et désarmante à défaut d’être mordante. Starbuck est un film qui vous veut du bien » Première
Court métrage : 5 mètres 80
de Nicolas Deveaux
France | Animation | 5’23 | 2013
Un troupeau de girafe se lance dans un enchaînement de plongeons acrobatiques de haut vol ! Merveille digitale ayant fait le tour du monde des festivals et pas seulement ceux qui sont dédiés à la 3D, 5 mètres 80 a la grâce des « musicals » de Busby Berkeley.
Vendredi 26 septembre 2014 à 21h
Le Géant égoïste (The Selfish Giant)
de Clio Barnard
Grande-Bretagne | 2013 | drame | 1h33 | VOST
avec Conner Chapman, Shaun Thomas et Ralph Ineson
Arbor, 13 ans, et son meilleur ami Swifty habitent un quartier populaire de Bradford, au Nord de l’Angleterre. Renvoyés de l’école, les deux adolescents rencontrent Kitten, un ferrailleur du coin. Ils commencent à travailler pour lui, collectant toutes sortes de métaux usagés.
La force saisissante du film lui vient pour partie de la personnalité assez extraordinaire de ses deux jeunes interprètes. Tout est exécuté avec doigté, virtuosité et modestie, c’est bouleversant et magnifique (Le Nouvel Observateur)
Le Géant égoïste est un des plus beaux films sur l’enfance, à la fois dans la grande tradition réaliste du cinéma anglais et tout imprégné de préoccupations formelles (Positif)
Un beau conte tragique, qui oscille entre contemplation et critique sociale (Le Monde).
Court métrage : 7 tonnes 3
de Nicolas Devaux
France | Animation | 3’ | 2010
Un éléphant s’entraîne au trampoline, défiant les lois de l’apesanteur…
Trois minutes époustouflantes pour un film qui a fait le tour des festivals d’animation.
Vendredi 3 octobre 2014 à 21h
L’Ombre d’un doute
d’Alfred Hitchcock
Etats-Unis | thriller | 1h43 | 1943 | VOST
avec Joseph Cotten, Teresa Wright, Henry Travers
et Patricia Collinge
Traqué, Charlie Oakley se réfugie chez sa sœur à Santa Rosa en Californie, où il retrouve sa nièce, qui porte le même prénom que lui, et qui lui voue une profonde admiration. Deux hommes le surveillent de près, semant le doute dans l’esprit de la jeune fille, qui finit par le suspecter d’être un tueur de riches veuves.
Sixième film américain de la carrière d’Alfred Hitchcock, L’Ombre d’un doute (Shadow of a Doubt) est un thriller passionnant sur la découverte du mal, qui pose un regard intelligent et nuancé sur une certaine mythologie américaine. Film préféré du cinéaste, L’Ombre d’un doute est un travail subtil sur le thème du double et le passage à l’âge adulte qui sera pour la douce Charlie violent comme un tremblement de terre. « Sais-tu que le monde n’est qu’une porcherie ? Tu vis en somnambule, réveille-toi ! »… Quand son oncle tant aimé tombe le masque, il se change en ange exterminateur…
Court métrage : The Chase
de Philippe Gamer
France – Croatie | Animation | 4’40 | 2012
Une course poursuite étourdissante entre les forces de l’ordre et quatre improbables complices…
Vendredi 10 octobre 2014 à 21h
Cheval de Guerre (Horse War)
de Steven Spielberg
Etats-Unis | épopée guerrière | 2h26 | 2012 | VOST
avec Jeremy Irvine, Emily Watson, Peter Mulan,
Benedict Cumberbatch
Le jeune Albert est très proche de son cheval Joey. Ses parents sont fiers qu’il ait réussi à débourrer ce jeune cheval acheté par son père, censé ramener un cheval de trait pour labourer son champ. Mais en ces temps de Première Guerre mondiale, l’animal est vendu à la cavalerie britannique et envoyé au front, il passe donc du champ de labour au champ de bataille…
Le bain de jouvence auquel Spielberg semble aspirer le temps d’un film est peut-être à trouver dans cette manière de rejouer le cinéma classique dans ce qu’il a d’inaltérable (Cahiers du Cinéma)
Le film de Spielberg le plus abouti depuis longtemps (Le Parisien)
Spielberg n’a besoin que de 7 mois pour nous offrir un chef-d’œuvre. Merci (Ecran Large)
Le cinéaste parvient à mettre en scène une dialectique du merveilleux et de l’horreur qui porte le cinéma au plus haut (Le Monde)
Spielberg semble avoir radicalisé sa démarche, visant une certaine abstraction, et misant désormais toutes ses billes sur la seule grâce formelle de ses œuvres. A première vue, ça ressemble à une révolution (Première).
Court métrage : The Game
de Marcin Janiek
Pologne | Animation | 5’ | 2011
Quelque part entre la vie et la mort, a lieu une palpitante partie d’échecs. Les enjeux sont de taille, un passage vers le monde des vivants…
Vendredi 14 novembre 2014 à 21h
Le Cameraman
d’Edward Sedgwick et Buster Keaton
Etats-Unis | 1928 | burlesque | 1h06 | muet sonorisé
avec Marceline Day, Buster Keaton, Harold Goodwin, Sidney Bracey
Un homme triste devient caméraman dans les rues de New York et espère bien y trouver le scoop qui le rendra célèbre. Il s’éprend d’une jeune femme travaillant aux Actualités Cinématographiques. Cet amour lui fera commettre beaucoup de maladresses…
Le Caméraman surprend par la vivacité de son humour (plusieurs scènes sont anthologiques), la fluidité de son écriture, la maîtrise de son scénario. Plus qu’une bluette burlesque et poétique, le film est finalement une habile métaphore de l’histoire du cinéma elle-même. Tout simplement un chef-d’œuvre.
Court métrage : Ain’t She sweet
de Dave Fleischer
Etats-Unis | Animation et karaoké historique | 7’30 | 1933
Un dancing restaurant vit au rythme de la chanson titre. Au final, Lilian Roth viendra en chair et en os nous apprendre à chanter ce grand succès des années 1930.
Vendredi 28 novembre 2014 à 21h
avec Amnesty International
Sur le chemin de l’école
de Pascal Plisson
France | documentaire | 2012 | 1h15
L’extraordinaire destinée d’enfants aux quatre coins du globe, pour qui l’accès à l’éducation est à priori impossible…
Ce documentaire nous plonge au cœur de paysages majestueux pour rendre compte de l’effort colossal fourni par des écoliers qui parcourent parfois plus de vingt kilomètres à pied, à cheval ou même en fauteuil roulant afin d’aller en classe. Il donne des allures héroïques à la soif de connaissances de ses personnages et porte haut les valeurs d’espoir et de solidarité. Une véritable leçon de vie.
Court métrage : Blind Spot
de Simon Rouby
France | Animation | 3’16 | 2007
Un voleur entre dans une épicerie pour faire un hold-up. Une grand-mère qui voit mal fait ses courses tant bien que mal. Soudain, tout s’enchaîne dans une confusion totale.
Vendredi 16 janvier 2015 à 21h
ZULU
de Jérôme Salle
Etats-Unis | thriller | 1h50 | 2013 | VOST
avec Orlando Bloom, Forest Whitaker et Conrad Kemp
Dans une Afrique du Sud encore hantée par l’apartheid, deux policiers, un Noir, un Blanc, pourchassent le meurtrier sauvage d’une jeune adolescente. Cette enquête va bouleverser la vie des deux hommes et les contraindre à affronter leurs démons intérieurs.
Avec ce thriller intense (adapté du roman « Zulu » de Caryl Férey), ses héros hantés par la culpabilité, le réalisateur de Largo Winch et d’Anthony Zimmer conjugue son talent pour le cinéma d’action et les intrigues psychologiques fortes, dans une Afrique du Sud post-apartheid dont il dévoile les aspects les plus sombres.
Vendredi 30 janvier 2015 à 21h
L’assassin habite au 21
de Henri-Georges Clouzot
France | 1942 | drame | 1h24
avec Pierre Fresnay, Suzy Delair, Jean Tissier, Noël Roquevert, Pierre Larquey
Paris frissonne sous la menace d’un assassin qui laisse sur ses victimes une ironique signature : Monsieur Durand. L’inspecteur Wens découvre que le coupable se cache parmi les clients de la pension Mimosas, au 21, avenue Junot…
Un plateau de jeu (la pension), quelques pions colorés (ses habitants), et la partie de Cluedo peut commencer, sombre, malicieuse et jubilatoire. Le roman du Belge Stanislas-André Steeman s’ingénie à égarer le lecteur-détective de fausse piste en chausse-trape, jusqu’à la pirouette finale… Clouzot adapte ce pessimisme ironique à son univers. Au passage, il prend quelques libertés. Occupation oblige, l’assassin de Londres déménage à Paris.
L’inspecteur Wens (Pierre Fresnay, magistral) et son enquiquineuse de petite amie, Mila Malou (pétulante Suzy Delair) mènent une passionnante enquête. Entre humour et cruauté, le jeu policier prend un étrange et dérisoire relief, une véritable profondeur psychologique. Un régal, qui annonce un chef-d’œuvre à venir, Le Corbeau…
Vendredi 6 février 2015 à 21h
VERTIGO
(Sueurs froides)
d’Alfred Hitchock
Etats-Unis | thriller romanesque | 2h08 | 1958 | VOST
avec James Stewart, Kim Novak, Barbara Bel Geddes
A San Francisco, Scottie et un détective qui ne supporte pas l’altitude et qui est souvent pris de vertige. Il est rongé par la mort accidentelle d’un de ses collègues tombant d’un toit… Un de ses amis, Galvin Esther, l’engage pour suivre Madeleine, sa ravissante épouse aux tendances suicidaires. Après l’avoir sauvée d’une tentative de noyade, Scottie s’éprend de la belle en détresse…
Vendredi 13 février 2015 à 21h
IDA
de Paweł Pawlikowski
Pologne | France | Grande-Bretagne | drame | 1h12 | 2013 | VOST
avec Agata Trzebuchowska, Agata Kulesza et Dawid Ogrodnik
Pologne, 1962, sœur Anna, orpheline très pieuse, s’apprête à prononcer ses vœux définitifs. La Mère supérieure l’incite à sortir quelques jours de l’austère couvent où elle vit une existence de silence depuis qu’elle y a été recueillie enfant. Elle retrouve une tante inconnue, ancien procureur stalinien tombé dans l’alcool, qui lui révèle ses origines juives.
C’est un film aux immenses espaces vides. La lumière qui l’irradie semble écraser des personnages que Pawel Pawlikowski filme souvent au bord du cadre, comme isolés ou apeurés.
Ces plans fixes en noir et blanc, entêtants, beaux, presque esthétisants, suscitent le trouble et le mystère. Pawel Pawlikowski est un cinéaste de l’absolu. Ses personnages s’y plient ou en meurent. Ida tente de résister : elle ôte son voile, libère ses cheveux, emprunte la robe et les souliers noirs de sa tante, suit le beau saxophoniste qui lui a fait entrevoir le monde. Il lui propose de partir avec lui. Elle sourit : « Et après ? »… « Après, on achètera un chien et une maison ! Et on aura des enfants. » Oui, mais après ? « Après, on aura des problèmes, comme tout le monde ! »…
Vendredi 6 mars 2015 à 21h
MUD
de Jeff Nichols
Etats-Unis | 2013 | thriller | 2h10 | VOST
avec Matthew McConaughey, Reese Witherspoon, Tye Sheridan
Ellis et Neckbone, 14 ans, découvrent lors d’une de leurs escapades quotidiennes, un homme réfugié sur une île au milieu de la rivière Mississipi. C’est Mud : une dent en moins, un serpent tatoué sur le bras, un flingue et une chemise porte-bonheur. Mud, c’est aussi un homme qui croit en l’amour, une croyance à laquelle Ellis a désespérément besoin de se raccrocher pour tenter d’oublier les tensions quotidiennes entre ses parents.
Mud est un récit initiatique qui aspire à tutoyer les mythes fondateurs de l’Amérique (l’opposition entre la liberté et la loi, l’irruption de la violence dans une nature édénique) en charriant dans son sillage tout un pan de la culture « Southern Gothic », cette tradition qui va de Mark Twain à Faulkner, de La Nuit du chasseur à La Balade sauvage. Au lieu d’écraser le réalisateur, ces influences lui permettent d’« aérer » son cinéma, de sortir du système claustrophobe mis en place dans Take Shelter. Il y a ici plus de personnages, plus d’intrigues secondaires, plus d’ambition thématique. Une belle réussite.
28ème Festival du Court Métrage de Vélizy-Villacoublay
Vendredi 20 et samedi 21 mars 2015
à 20h30 à l’Onde :
organisé et animé par le Ciné-Club de Vélizy-Villacoublay
produit par l’Onde, théâtre et centre d’art de Vélizy-Villacoublay
Vendredi 20 mars à 20h30 :
CINÉ – Concert avec Serge Bromberg
Jamais deux sans trois… Serge Bromberg vous propose un nouveau ciné-concert réunissant des courts métrages oubliés, rares, retrouvés, restaurés, décalés, drôles, insolites… Ce passionné de cinéma est à la fois producteur, réalisateur, directeur artistique, animateur de télévision et directeur de collection. Au programme, un festival de trésors de cinémathèque retrouvés au hasard des recherches, et magnifié par les nombreuses anecdotes du maître de cérémonie et son accompagnement au piano pour certains films muets non sonorisés. Un régal pour tous.
Samedi 21 mars à 20h30 :
Compétition Nationale
. 12 films français en compétition pour le Prix du Public et le Prix du Jury
. comédie, drame, fantastique, animation, insolite et action
. projection en présence des cinéastes et d’un jury de professionnels
. palmarès communiqué en fin de soirée
tarifs uniques : la soirée : 10 € | forfait 2 soirées : 15 €
réservations conseillées à l’Onde : 01 34 58 03 35
Vendredi 10 avril 2015 à 21h
Pride
de Matthew Warchus
Grande-Bretagne | comédie dramatique | 2014 | 1h58 | VOST
Avec Bill Nighy, Imelda Staunton, Dominic West, Andrew Scott et Paddy
Eté 1984 – Alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la Gay Pride à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève. Mais l’Union Nationale des Mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide. Le groupe d’activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un village minier au fin fond du pays de Galles, ils embarquent à bord d’un minibus pour aller remettre l’argent aux ouvriers en mains propres.
Ainsi débute l’histoire extraordinaire de deux communautés que tout oppose qui s’unissent pour défendre la même cause.
Le souffle revendicatif du film, sa force brouillonne et son énergie volontaire parviennent à tout emporter sur leur passage. Critikat.com
Basée sur une histoire vraie, cette comédie, plaisante par ailleurs, finit par sembler trop belle pour être vraie. Le Monde
Pride est un conte social sympathique, au charme « so british ».
Les Fiches du Cinéma
On sort de Pride avec une bonne question (qu’avons-nous fait de nos révoltes ?) et un petit espoir : oui, la solidarité, ça marche… Positif
Ce petit film humble et chaleureux monte en puissance, porté par une générosité et un enthousiasme exemplaires. Le Nouvel Observateur
Dans ce tableau d’époque, comme dans les scènes de groupe et celles où tout le monde chante et danse, Pride fait preuve d’une ferveur communicative. Télérama
Un divertissement qui fait chaud au cœur. Ouest France
De cette histoire vraie, Pride tire une comédie grand public sans chichis, débordant d’énergie, entre ses nombreux personnages, son rythme et son humour joyeusement emballés. Le Journal du Dimanche
Le film ne perd jamais de vue le fond social et sociétal de son propos, le tout saupoudré d’un humour salvateur. Première
Vendredi 29 mai 2015 à 21h
Les Combattants
de Thomas Cailley
France | comédie dramatique | 1h38 | 2014
Avec Adèle Haenel, Kevin Azaïs et Antoine Laurent
3 César 2015 :
Meilleur Premier Film – Meilleure Actrice : Adèle Haenel
Meilleur Espoir Masculin : Kevin Azaïs
Entre ses potes et l’entreprise familiale, l’été d’Arnaud s’annonce tranquille…Tranquille jusqu’à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques. Il ne s’attend à rien. Elle se prépare au pire. Il se laisse porter, se marre souvent. Elle se bat, court, nage, s’affûte. C’est une histoire d’amour. Ou une histoire de survie. Ou les deux.
« Réalisé avec soin, plébiscité au dernier Festival de Cannes, le premier long métrage de Thomas Cailley ne ressemble à rien de connu. Avec sa volonté farouche de ne jamais suivre une seule ligne, se s’emparer de préoccupations contemporaines, de détourner la scène d’amour, et de tenir jusqu’au bout son ton très singulier, ce jeune réalisateur prend d’emblée une position en pointe dans le cinéma français. » Le Nouvel Observateur
« Thomas Cailley a donc décidé de nous la jouer militaire, désir trouble sous le treillis, camouflage de l’identité sexuelle, parcours du combattant de l’amour. Le tout sur une partition électro du meilleur goût, et avec deux acteurs qui emportent haut la main un défi qu’on croirait emprunté tant à Howard Hawks qu’aux frères Larrieu. » Le Monde