Salle Raimu du centre Maurice Ravel, 25 avenue Louis Breguet 78140 Vélizy
Parking gratuit devant l’établissement
vendredi 31 janvier 2025 à 20h30
Le Casanova de Fellini
de Federico Fellini
Italie / 1976 / couleurs / 2h34 / VOST
Scénario : Federico Fellini, Bernardino Zapponi,
d’après Histoire de ma vie de Giacomo Casanova
Décors : Federico Fellini, Danilo Donati
Costumes : Danilo Donati
Photographie : Giuseppe Rotunno
Musique : Nino Rota
Avec Donald Sutherland, Tina Aumont, Cicely Browne
La clé pour comprendre ce film réside dans son titre : Le Casanova de Fellini. C’est en lisant les mémoires de cet écrivain-philosophe autoproclamé que naquit une détestation profonde du Maestro pour le libertin vénitien. En s’inspirant librement de ses mémoires, Fellini y raconte surtout une fascination pour son antithèse. En effet, Giacomo Casanova s’inscrit à contre-courant des personnages que Fellini a tant aimé mettre en scène jusqu’à présent. Avec l’aide de Bernardino Zapponi, son fidèle scénariste, Fellini taille dans le pavé biographique pour ne retenir que le chemin inévitable vers la déchéance du Casanova : celle d’un pédant submergé par la supposée grandeur de son intellect mais constamment précédé par sa réputation de machine de sport de chambre. Chef-d’œuvre !
Vendredi 7 février 2025 à 20h30
The Fabelmans
de Steven Spielberg
Etats-Unis / 2022 / couleurs / 2h30 / VOST
Scénario : Tony Kushner et Steven Spielberg
Musique : John Williams / Photographie : Janusz Kamiński
Avec Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano, Seth Rogen, Keeley Karsten, Julia Butters, Judd Hirsch, Sophia Kopera, Jeannie Berlin
La musique du film est composée par John Williams, pour sa 29ème collaboration avec Steven Spielberg depuis maintenant 50 ans.
Portrait profondément intime d’une enfance américaine au XXème siècle, The Fabelmans de Steven Spielberg nous plonge dans l’histoire familiale du cinéaste qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle. À partir du récit initiatique d’un jeune homme solitaire qui aspire à réaliser ses rêves, le film explore les relations amoureuses, l’ambition artistique, le sacrifice et les moments de lucidité qui nous permettent d’avoir un regard sincère et tendre sur nous-mêmes et nos parents.
« Il y a plus d’une raison d’être ému aux larmes devant The Fabelmans, qui n’est pourtant pas plus un mélo qu’il n’est suspect de chantage à l’émotion… Au soir de sa carrière, Spielberg, comme beaucoup de ses personnages avant lui, rentre à la maison. » Cahiers du Cinéma
« Le réalisateur star évoque frontalement son enfance, ses parents, sa passion pour le cinéma. Une vraie mise à nu, inédite. Ce faisant, il signe un film universel et bouleversant sur une dislocation familiale. Et sur la puissance révélatrice des images. Magistral. » La Voix du Nord
« Le trente-quatrième long-métrage du cinéaste américain est l’un de ses plus beaux. Le plus personnel aussi, puisqu’il y retrace son enfance, sa découverte du cinéma et la séparation de ses parents. » Le Figaro
« Cette matière intime, Spielberg l’enrobe chaleureusement dans les termes d’un classicisme magnifique, avec un sens du détail saillant et une sensibilité tragi-comique. » Le Monde
« On aura rarement vu un tel concentré de lumière et de tristesse mêlées dans un seul film, qui se regarde yeux mouillés et sourire aux lèvres. On savait le cinéma de Spielberg personnel depuis les débuts, mais on n’aurait jamais pu imaginer le degré d’intimité auquel soixante ans de films le mèneraient, capable de livrer ainsi une histoire-monde, simple comme bonjour, pleine de vie, de rebondissements, encapsulant ses souvenirs sans une once de mièvrerie, mais avec une bonne dose de malice. » Libération
« Œuvre d’une précision et d’une complexité vertigineuses, soutenue par des comédiens en état de grâce et ponctuée par l’un des plus beaux thèmes musicaux jamais composés par John Williams, The Fabelmans est autant une autobiographie qu’une réflexion longuement mûrie sur la compréhension de l’autre, la nécessité du pardon, l’épreuve de la passion et les risques de l’art. » Mad Movies
vendredi 21 mars 2025 à 20h30
Le Bleu du Caftan
de Maryam Touzani
Maroc / France / Belgique / Danemark / 2022 / couleurs / 2h04 / VOST
Scenario : Nabil Ayouch et Maryam Touzani
Musique : Kristian Eidnes Andersen
Avec Lubna Azabal, Saleh Bakri et Ayoub Missioui
Après la sortie du film en juin 2023, le Parti de la justice et du développement publie un communiqué demandant l’interdiction de la diffusion du film au Maroc pour cause de « promotion de l’homosexualité »
Halim est marié depuis longtemps à Mina, avec qui il tient un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé, au Maroc. Le couple vit depuis toujours avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à taire. La maladie de Mina et l’arrivée d’un jeune apprenti vont bouleverser cet équilibre. Unis dans leur amour, chacun va aider l’autre à affronter ses peurs.
« La réalisatrice marocaine Maryam Touzani aborde avec une infinie délicatesse le thème de l’homosexualité au Maroc à travers un triangle amoureux aux désirs contrariés, réuni autour de la fabrication d’un caftan traditionnel. » La Croix
« Un miracle presque incroyable que ce film qui rend naturelle une histoire singulière, avec une délicatesse hors norme. » Le Parisien
« La réalisatrice revisite avec raffinement et sensibilité le thème du triangle amoureux dans Le Bleu du caftan. » Le Figaro
« Une patience mise au service de la lenteur, des détails, des non-dits, qui privilégie les silences et les glissements subtils, qui laisse aux émotions le temps d’éclore et de rebattre les cartes. » Le Monde
« La comédienne Maryam Touzani repasse derrière la caméra avec l’émouvante histoire d’un triangle amoureux dans la médina de Salé, au Maroc. Beau et sensuel comme le tissu qui donne son nom au film, et merveilleusement incarné par le comédien Saleh Bakri. » Les Fiches du Cinéma
« Le récit, tel un caftan, est un travail d’artisan de haute valeur, qui tisse plusieurs intrigues ensemble, rehaussées par une image aux couleurs chaudes, pour aboutir à une conclusion qui unit de manière inextricable tous ses fils (amoureux, sexuel, politiques), pour nous offrir à nous et à Mina le plus beau des vêtements. » Les Inrockuptibles
« Maryam Touzani filme le désir rentré, l’amour impossible avec une sensualité fascinante. Dans son cinéma, les regards, les corps, les gestes empêchés comptent plus que les mots. Tout est subtil et d’autant plus bouleversant que rien n’est ici jamais forcé. » Première
vendredi 4 avril 2025 à 20h30
Soirée ciné-musicale avec la chorale Atout Choeur de l’Ecole de Musique
et de Danse de Vélizy
1ère partie : Concert
Nina Zabarovskiy, cheffe de choeur, dirige une quinzaine de choristes.
Au programme du concert : extraits de La La Land, La vie parisienne, Hamilton et La Mélodie du Bonheur…
2ème partie : La La Land de Damien Chazelle
Romance musicale
Etats-Unis / 2016 / 2h08 / VOST
Réalisation et scénario : Damien Chazelle
Musique : Justin Hurwitz
avec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend, J.K. Simmons, Callie Hernandez
Pour stimuler la créativité de l’équipe et des acteurs, Damien Chazelle a organisé des projections de films qui l’ont inspiré : Les Parapluies de Cherbourg, Le Danseur du dessus, Chantons sous la pluie et Boogie Nights.
Pour retrouver l’esprit de ces films, Chazelle souhaite que les numéros musicaux du film soient filmés « de pied en cap » et en une seule prise, à l’image des films des années 1930 avec Ginger Rogers et Fred Astaire.
Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?
Ce film lumineux et fluide, joyeux et émouvant sans être mièvre, hommage aux films de Stanley Donen et de Jacques Demy, est un moment magique. De quoi vous donner envie de fredonner « City of Stars » en improvisant un pas de danse en attendant le bus… A la fable sur les tensions entre amour et ambition succède un film plus torve, plus humain aussi sur le deuil ou le sacrifice secret dont toute réussite sociale serait le signe. A voir et revoir.
Le Pont du 1er mai est bien trop LONG. Préférez donc venir fêter le COURT !
vendredi 2 et samedi 3 mai 2025 à 20h30 à l’Onde
37ème Festival du Court Métrage de Vélizy
Organisé et animé par le Ciné-Club de Vélizy-Villacoublay
Produit par l’Onde – Théâtre Centre d’art de Vélizy-Villacoublay
Deux nouvelles compétitions nationales vont illuminer le grand écran du bel écrin de l’Onde. La soirée du vendredi 2 mai est consacrée à des premières œuvres, en compétition pour le Prix du Public. La soirée du samedi 3 mai vous présente des films de cinéastes plus confirmés, en compétition pour le Prix du Public et le Prix du Jury présidé par une personnalité du 7ème art.
Ces séances vont alterner tous les genres (comédie, drame, fantastique) et refléter l’extraordinaire richesse de la production française. Trois autres séances sont réservées aux enfants des écoles primaires de Vélizy-Villacoublay.
Tarifs uniques :
vendredi 2 et samedi 3 mai 2025 à 20h30 à l’Onde : 10 € / forfait 2 soirées : 17 €
Réservations conseillées à l’Onde : 01 78 74 38 60 / labilletterie@londe.fr
vendredi 23 mai 2025 à 20h30
L’Empire des Sens
de Nagisa Oshima
Drame érotique
Japon – France / 1976 / 1h45 / VOST
Scénario : Nagisa Ōshima
Bien plus qu’un simple divertissement osé, le film interroge les limites de l’érotisme, les relations entre raison et passions, les sens du mot « sens » lui-même, et peut être vu comme une illustration de la phrase de Georges Bataille : « De l’érotisme, il est possible de dire qu’il est l’approbation de la vie jusque dans la mort. »
1936, dans les quartiers bourgeois de Tokyo. Sada Abe, ancienne prostituée devenue domestique, aime épier les ébats amoureux de ses maîtres et soulager de temps à autre les vieillards vicieux. Son patron Kichizo, bien que marié, va bientôt manifester son attirance pour elle et va l’entraîner dans une escalade érotique qui ne connaîtra plus de bornes. Malgré le scandale, et grâce à la coproduction française, le film fut diffusé dans le monde entier et connut un grand succès. L’Empire des sens fut présenté au Festival de Cannes 1976.
vendredi 13 juin 2025 à 20h30
Midsommar
de Ari Aster
Midsommar : « Solstice d’été » en suédois
Drame psychologique/ Horreur
Etats-Unis / 2019 / 2h27 / VOST
Écrit et réalisé par Ari Aster
Produit par Patrik Andersson et Lars Knudsen
Avec Florence Pugh, Jack Reynor, William Jackson Harper
À l’opposé d’Hérédité qui se déroulait dans une maison plongée dans l’ombre et les ténèbres, Midsommar se déroule sous un soleil éblouissant et brûlant à une période de l’année où la nuit ne tombe jamais vraiment en Suède…
Dani et Christian sont sur le point de se séparer quand la famille de Dani est touchée par une tragédie. Attristé par le deuil de la jeune femme, Christian ne peut se résoudre à la laisser seule et l’emmène avec lui et ses amis à un festival estival qui n’a lieu qu’une fois tous les 90 ans et se déroule dans un village suédois isolé…. Mais ce qui commence comme des vacances insouciantes dans un pays où le soleil ne se couche pas va vite prendre une tournure beaucoup plus sinistre et inquiétante.
« Midsommar confirme le talent de son auteur, l’une des meilleures nouvelles qui soit arrivée au cinéma américain récent. » Cahiers du Cinéma
« Une oeuvre marquante, qui impose définitivement son auteur trentenaire comme l’un des nouveaux maîtres du genre, à l’instar de Jordan Peele et David Gordon Green. » L’Ecran Fantastique
«Aster y fait preuve d’une maîtrise du cadre, de la direction d’acteur et la narration qui rappelle un certain… Stanley Kubrick. » Mad Movies
« Objet filmique non identifié, et trip hallucinatoire envoûtant, Midsommar fait l’effet d’une petite bombe dans le paysage formaté du cinéma d’horreur contemporain, et acte, un an après la sortie d’Hérédité, la montée en puissance de son réalisateur prodige, mais aussi de son actrice principale. » Les Inrockuptibles
« Avec Midsommar, le réalisateur américain Ari Aster plonge dans une secte et distille l’horreur lentement. Très efficace. » Le Figaro
« Aster provoque une joie de cinéma immense, monstrueuse, à coups de chocs visuels glaçants, dérangeants, souvent nourris d’un humour tordu et pince-sans-rire. C’est vraiment très brillant – dans tous les sens du terme. » Première
vendredi 20 juin 2025 à 20h30
Conférence « Musique et Cinéma »
présentée par Benoît Basirico, spécialiste de la musique de film et créateur du site Cinezik.fr – (durée : 2h)
Après ses études de cinéma (1997-2002), son activité de critique à Studio Magazine (2006-2007) puis son siège au comité de sélection de la Semaine de la Critique pour le Court-Métrage (2008), Benoit Basirico est devenu le Spécialiste de la musique au cinéma à travers la création du site Cinezik.fr, la conception de Podcasts, et de programmes Radiophoniques (France Musique, Radio Festival, Aligre FM). Chargé de cours à l’Ecole des Arts de la Sorbonne (Paris 1) et à l’UFR Arts & Médias de l’Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris 3), il propose diverses formations et de nombreuses rencontres et conférences autour de la musique à l’écran.
Il est aussi l’auteur de l’ouvrage « La musique de film, compositeurs et réalisateurs au travail » (Hémisphères, Octobre 2018).
« Pour moi, la musique de film à plus à voir avec le cinéma qu’avec la musique. Je m’explique. La musique de film, c’est comme un costume, un acteur. Comme pour l’image, ils sont au service d’un film. C’est un langage au service d’un film. Moi, j’aime les grandes musiques, les grands compositeurs, et j’apprécie lorsque c’est bien écrit. Mais une musique mal écrite peut être bien dans un film, mieux qu’une musique bien écrite et à côté de la plaque. C’est vraiment pour un film, pour un réalisateur, et ainsi la musique a-t-elle sa place dans l’appréciation du film. » B. Basirico
Une conférence passionnante pour les cinéphiles et les mélomanes
qui parcourt les différentes manières d’utiliser la musique au cinéma.
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