Vendredi 17 septembre 2021 à 21h
Rocket Man
de Dexter Fletcher
Comédie musicale / Grande-Bretagne / 2020 / 2h01 / VOST
Avec Taron Egerton, Jamie Bell, Richard Madden
Le film retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste prodige timide, en une superstar mondiale. Il est aujourd’hui connu sous le nom d’Elton John. Son histoire inspirante – sur fond des plus belles chansons de la star – nous fait vivre l’incroyable succès d’un enfant d’une petite ville de province devenu icône de la pop culture mondiale.
« La chronologie est bousculée, la comédie musicale s’invite sans crier gare, l’émotion valse avec l’hagiographie kitsch. Une réussite. La performance de Taron Egerton, qui interprète lui-même les tubes de l’artiste pop, n’y est pas étrangère ». La Voix du Nord
« Comédie musicale à part entière, Rocketman est un récit tourbillonnant, plein de fantaisie, parfois surréaliste, qui n’hésite pas à mélanger les époques, à convoquer des rêves ou des cauchemars et à utiliser des effets spéciaux. » Le Parisien
« Le cinéaste essaie ainsi de dépasser les conventions du biopic traditionnel et s’appuie sur la révélation d’un comédien, Taron Egerton, qui interprète lui-même les plus célèbres chansons d’Elton John ». Positif
Vendredi 24 septembre 2021
à 21h
Dark Waters
de Todd Haynes
Drame / Etats-Unis / 2020 / 2h08 / VOST
Avec Mark Ruffalo, Anne Hathaway, Tim Robbins
Robert Bilott est un avocat spécialisé dans la défense des industries chimiques. Interpellé par un paysan, voisin de sa grand-mère, il va découvrir que la campagne idyllique de son enfance est empoisonnée par une usine du puissant groupe chimique DuPont, premier employeur de la région. Afin de faire éclater la vérité sur la pollution mortelle due aux rejets toxiques de l’usine, il va risquer sa carrière, sa famille, et même sa propre vie…
« Sobre, mais d’une réelle invention esthétique, Dark Waters achève de placer Todd Haynes parmi les grands cinéastes américains, honnêtes, généreux, attachés à leurs personnages, en parfait équilibre entre conformité et différence ». Positif
« Un film de dénonciation sérieux, complexe et soigné, qui adopte le profil tout en discrète pugnacité de son héros ». La Voix du Nord
« Carré, sobre, parfois terrifiant mais toujours palpitant grâce à un Mark Ruffalo totalement habité par son rôle, ce récit d’une affaire relatée en 2016 par une enquête au long cours du New York Times reste classique, mais il entre en puissante résonance avec l’air du temps rongé par les craintes environnementales. » Le Point
Vendredi 8 octobre 2021 à 21h
En partenariat avec l’Onde
Michael Kohlhaas
de Arnaud des Pallières
Drame historique / France / 2013 / 2h02
Avec Mads Mikkelsen, Mélusine Mayance, Delphine Chuillot
Au XVIème siècle dans les Cévennes, le marchand de chevaux Michael Kohlhaas mène une vie familiale prospère et heureuse. Victime de l’injustice d’un seigneur, cet homme pieux et intègre lève une armée et met le pays à feu et à sang pour rétablir son droit.
« L’adéquation entre la forme et le fond est parfaite. Arnaud des Pallières nous aura passionnés pour une question morale à laquelle le monde contemporain se trouve toujours confronté. » Les Inrockuptibles
« Le film est étayé par un rapport puissant, plastique, dreyerien, à la matière, tout cela soutenu par une composition musicale subtile et obsédante. Le casting est remarquable. Le propos tire de ce récit d’époque une question pour aujourd’hui, celle de la justice sociale. » Le Monde
« Des Pallières n’est jamais aussi fort que lorsqu’il montre la violence, concentrée et raréfiée. L’attaque du château à l’arquebuse, en silence et à l’aube, est d’une efficacité sombre. » Libération
vendredi 1er octobre à l’Atelier de l’Onde : Kohlhaas, mis en scène par Julien Kosellek d’après « Michael Kohlhaas » de Heinrich von Kleist.
Vendredi 15 octobre 2021 à 21h
La Mouche
de David Cronenberg
Fantastique / Etats-Unis / 1987 / 1h36 / VOST
Avec Jeff Goldblum, Geena Davis, John Getz
Seth Brundle est un jeune biologiste très doué. Après avoir fait ses premières armes dans une brillante équipe, il se décide à travailler seul. Il met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la « téléportation », qui consiste à transporter la matière à travers l’espace. Les essais sur un babouin sont peu convaincants et après des fuites dans la presse, il décide de se téléporter lui-même…
« La Mouche » n’a perdu ni son éclat ni sa poésie et reste actuel tout en étant parfaitement témoins des tracas de l’Amérique des années 1980. » Critikat.com
« Fable morale, conte kafkaïen, « La Mouche » est le produit d’une fusion incroyablement audacieuse, celle de « La Belle et la Bête », de Frankenstein et de Dorian Gray, le tout déguisé sous les traits d’un film fantastique grand public. » Ecran Large
mardi 12 et mercredi 13 octobre sur la grande scène de l’Onde :
La Mouche, mis en scène par Christian Hecq et Valérie Lesort, d’après la nouvelle de Georges Langelan.
Vendredi 5 novembre 2021 à 21h
Hommage à Louis de Funès
Le Petit Baigneur
de Robert Dhéry
Comédie burlesque / France / 1968 / 1h36
Avec Louis de Funès, Robert Dhéry, Colette Brosset, Michel Galabru, Jacques Legras, Andréa Parisy, Franco Fabrizy, Pierre Tornade, Pierre Dac
André Castagnier est inventeur de prototypes de bateaux sur un chantier naval dirigé d’une poigne de fer par Philippe Fourchaume. Ce dernier renvoie le concepteur en apprenant le fiasco de l’un de leurs exemplaires avant d’apprendre que celui appelé « Le Petit Baigneur » est un franc succès. Il faut reconquérir Castagnier et sa création…
« Ce film joue à plein la carte du « slapstick » type Laurel et Hardy. De Funès y retrouve un rôle qu’il connaît bien : pdg richissime et opportuniste, il enfonce toutes les portes du politiquement correct… Balbutiant, maugréant, grognant sur tous les tons de la gamme, il entraîne le film dans un délire allant crescendo, sans que l’on ne sache jamais quelle est la part d’improvisation dans son jeu. » Ophélie Wiel
Vendredi 19 novembre 2021 à 21h
Le Trou
de Jacques Becker
Drame / France / 1960 / 2h11 / Version Restaurée
Avec Jean Keraudy, Michel Constantin, Philippe Leroy-Baulieu, Raymond Meunier, Marc Michel, Jean-Paul Coquelin, André Bervil, Eddy Rasimi, Catherine Spaak
Accusé d’avoir tenté d’assassiner sa femme, Claude Gaspard est enfermé à la prison de la Santé. Ses quatre compagnons de cellule lui font part de leur désir d’évasion. Ils creusent, avec l’énergie du désespoir, un tunnel qui doit les mener à la liberté. Leur plan aboutira-t-il ?
Le Trou est adapté du premier roman de José Giovanni, futur réalisateur de La Scoumoune, qui s’est lui-même inspiré de son expérience d’ex-détenu. C’est une réussite magistrale avec une des conclusions des plus stupéfiantes et sombres qui soient mais qui n’obscurcit en rien cette expérimentation filmique viscérale, une odyssée intime puissante mais douloureuse sur l’amitié, la quête de liberté et le poids de la trahison. Attention : chef-d’œuvre
Vendredi 10 décembre 2021 à 21h
avec Amnesty International
L’Ombre de Staline
d’Agnieszka Holland
Drame historique / Pologne – GB – Ukraine / 2020 / 1h58 / VOST
Avec James Norton, Vanessa Kirby, Peter Sarsgaard
Pour un journaliste débutant, Gareth Jones ne manque pas de culot. Après avoir décroché une interview d’Hitler qui vient tout juste d’accéder au pouvoir, il débarque en 1933 à Moscou, afin d’interviewer Staline sur le fameux miracle soviétique. A son arrivée, il déchante : anesthésiés par la propagande, ses contacts occidentaux se dérobent, il se retrouve surveillé jour et nuit, et son principal intermédiaire disparaît. Une source le convainc alors de s’intéresser à l’Ukraine. Parvenant à fuir, il saute dans un train, en route vers une vérité inimaginable.
Une leçon d’histoire sombre. Un impressionnant thriller historique.
Séance reportée à une date ultérieure :
Vendredi 14 janvier 2022 à 20h30
Le Ciné-Club de Vélizy fête ses 50 ans !
avec le spectacle sur le cinéma
« Cinéklang »
(par compagnie ZICZAZOU)
et le film
« Les cadavres ne portent pas de costard »
de Carl Reiner
Le Ciné-Club de Vélizy-Villacoublay est né le 21 janvier 1972 avec cette précision du Journal officiel sur l’objet de cette association loi 1901 : « Promotion de la culture relative à l’expression cinématographique en particulier par la projection de films ». Dirigé alors par son créateur et président Gustave Pied, le Ciné-Club était alors affilié à la regrettée fédération de ciné-clubs Jean Vigo, avant de rejoindre la fédération InterFilm en 1993.
Ses activités ont commencé dans l’ancien théâtre de la ville (devenu aujourd’hui le centre omnisport Raymond Barraco, rue Henri Farman). Les présidents se succèdent ainsi : Gustave Pied jusqu’en 1976, puis Gilles Dordone (1977-1978), François Dain (1979-1980), René Durand (1981-1984), puis Florence Loisel de 1984 à 1990.
A partir de 1984, les séances se poursuivent dans la salle Raimu du Centre Maurice Ravel, juste un an après l’inauguration du bâtiment par Robert Wagner, maire fondateur de Vélizy-Villacoublay.
Didier Albessart a rejoint l’équipe en 1984 et devient président en 1990. Sous son impulsion fut créé le 8 avril 1988 le Festival du Court Métrage de Vélizy-Villacoublay, intitulé « La Nuit du Film Court », regroupant 25 courts métrages projetés jusqu’à 2 heures du matin dans une salle Raimu trop petite pour l’évènement. Le président fut houspillé, à juste titre (par le maire adjoint chargé de la sécurité de l’époque), pour avoir permis à plusieurs spectateurs de s’asseoir sur les marches des allées de la salle…
Cette manifestation a tout de suite reçu un soutien fidèle de Raymond Loisel, maire de Vélizy-Villacoublay de 1990 à 2004, qui fut également un spectateur fidèle de l’association.
Le festival propose deux soirées dès 2000, fête ses 20 ans à l’Onde Théâtre Centre d’Art en 2008, qui accueille et produit l’événement chaque année depuis 2015.
Pascal Thévenot, maire de Vélizy-Villacoublay et Bruno Drevon, adjoint chargé de la Culture et des Relations Internationales, sont présents au Festival chaque année. De nombreuses personnalités ont honoré l’événement par leur présence, telles que Micheline Presle, Andréa Ferréol, Pierre Etaix, Bruno Putzulu, Mathieu Demy, Clément Sibony, Alexandre Astier, Serge Bromberg, Philippe Lioret, Jean-François Dérec, Olivia Côte, Guilaine Londez, Agnès Soral, Annie Grégorio ou encore Isabelle Carré. Impossible de les citer tous ici.
Dans son désir de fidéliser le public, le Ciné-Club a toujours souhaité diversifier sa programmation, alternant films anciens et récents, mais aussi proposer des rencontres avec des cinéastes, des échanges avec le public au sein de son Café, et de nombreuses soirées événementielles, dont quelques-unes restent mémorables :
. Soirées « Rocky Horror Picture Show » avec public déguisé, concours du meilleur costume, jets de riz et d’eau dans une salle bondée. Le président du Ciné-Club fut une seconde fois houspillé, encore à juste titre (par l’adjoint au maire chargé de la culture de l’époque) au terme de la deuxième édition l’année suivante : les murs latéraux de la salle étaient maculés de tâches rouges et les jets d’eau s’étaient mélangés… aux jets de farine. Il n’y a pas eu de troisième édition…
. Chorégraphie « chippendalienne » osée de l’équipe masculine du Ciné-Club sur scène avant la projection du film « The Full Monty »
. Projection du film « 8 femmes » sur le parvis de l’Onde (grâce au soutien de Pascal Thévenot, alors maire adjoint chargé de la vie associative) durant la Fête des Associations à laquelle participe chaque année le Ciné-Club.
Il faudrait encore citer les expositions organisées avec le service communication de la mairie de Vélizy-Villacoublay durant les années 90 (Jean Cocteau, Federico Fellini, Jacques Tati…), les soirées alternant numéros de magie et projections (avec les magiciens Gaëtan Bloom, Stefan Leyshon, Philippe Beau ou encore Thomas Faucheux), un festival de la bande-annonce (vrai bide celui-là), les cinés-concerts du Festival du Court Métrage avec Serge Bromberg ou encore Eric Le Guen.
Le Ciné-Club accueille également d’autres associations véliziennes : expositions du Photo-Club durant le Festival du Court Métrage, concert Miles Davis de l’Ecole de Musique et de Danse à l’occasion de la projection du film « Ascenseur pour l’échafaud » en 2010, forum des associations écologiques de la ville à l’occasion de la projection du film « Demain » de Cyril Dion et Mélanie Laurent en 2015, ou encore le rendez-vous annuel avec Amnesty International (groupe Chaville Viroflay Vélizy).
Après une triste et longue période de pandémie, le Ciné-Club de Vélizy-Villacoublay est heureux de pouvoir fêter ses 50 ans d’existence, organiser (enfin !) une saison entière et retrouver un public fidèle et curieux. Cette saison 2021/2022 est ressentie comme un véritable recommencement. Un nouveau souffle. Un nouveau départ. Elle propose de nouvelles rencontres (Pierre Pinaud, Fabrice Maruca, mais aussi les cinéastes en compétition de la 34ème édition du Festival du Court Métrage) et vous réserve bien d’autres temps forts dès la rentrée 2022.
Attention. Moteur ! Action !
L’équipe du Ciné-Club
Didier Albessart, Jeannine Barbaud, Anne-Claire Barbery, Odile Boulogne, Michèle Girardot et David Rodriguez
Remerciements :
L’équipe du Ciné-Club de Vélizy-Villacoublay
La ville de Vélizy-Villacoublay
Vélizy-Associations
Lydie Moreira pour la création et la gestion du site internet du Ciné-Club de Vélizy
L’Onde Théâtre Centre d’Art
La fédération de ciné-clubs InterFilm
L’Agence du Court Métrage
UGC Ciné Cité Vélizy
Europroject
Les anciens membres du bureau de l’association : Bruno Drevon (merci aussi pour le logo du Ciné-Club et les multiples affiches du Festival), Pierre Barbery, Nasséra Belhaj, Elisabeth Buffet, Guillaume Ciret, Laurent Collet, Michel Enfroy, Ludovic Galfione, Denis Girardot, Martine Leymarie, Albert Moureau, Nathalie Schutterlé
Le public de Vélizy-Villacoublay et des alentours
1ère partie : CinéKlang par la compagnie ZICZAZOU
Avec Jean-François Hoël et Hervé Mabille
Réalisation des films : Christine François
Sur scène, deux musiciens développent mille exemples sur la façon dont la musique influe sur le sens des images. A l’écran, des petits films sur mesure mettent en scène nos deux personnages comme des héros de fiction dans des situations diverses : poursuites, rencontres amoureuses, bagarres, les scènes de genres s’enchainent et la musique et le bruitage en font basculer le sens : pathos, horreur, amour, humour… Ce spectacle ludique et interactif, en nous livrant ces clefs d’analyse, aiguise et réjouit nos oreilles. Durée : 50 minutes
« Dans une mise en scène très burlesque, chorégraphiée, ils sont comme des artistes de cirque, solidaires, conscients de l’apport nécessaire du savoir-faire et de la personnalité de l’autre. » Dominique Duthuit – France Inter
2ème partie : projection du film
« Les cadavres ne portent pas de costard »
de Carl Reiner
Comédie policière / Etats-Unis / 1982 / 1h31 / VOST
Avec Carl Reiner, Steve Martin, Rachel Ward
À la recherche de son père, une femme fait appel à un détective privé pour une enquête complètement loufoque prétexte à un hommage aux films noirs américains et à ses acteurs, grâce à d’astucieux montages entre les scènes du film mélangées aux originales de quelques références du genre. On peut ainsi voir le héros, joué par Steve Martin, donner la réplique à Humphrey Bogart, Burt Lancaster, Kirk Douglas, Bette Davis, Ava Gardner, Lana Turner, Ingrid Bergman et beaucoup d’autres… Un régal !
Vendredi 11 février 2022 à 21h
Le Ciné-Club rend hommage à Jean-Paul Belmondo
Le Magnifique
de Philippe de Broca
Comédie d’espionnage / France / 1973 / 1h34
avec Jean-Paul Belmondo, Jacqueline Bisset, Vittorio Caprioli
Un modeste écrivain tente d’achever le dernier épisode des extraordinaires aventures du héros qu’il a créé, celui d’un agent secret invincible, en prêtant à ses personnages les traits de ceux qu’il côtoie dans la réalité… L’absurdité outrancière ne connaît pas de limite dans cette comédie jubilatoire. Relecture inspirée de l’univers d’OSS 117, ce film entreprend une vertigineuse mise en abîme de l’essence même de la fiction, ainsi que des désirs et des pulsions que les auteurs y insufflent. Mais ce qui en fait un divertissement extraordinaire, c’est la jouissance qu’en tire le spectateur, jamais sûr de rien et constamment aux aguets d’une nouvelle symbiose fulminante entre le monde léché de Bob Saint-Clair et les déboires plus prosaïques de son « père » François Merlin. Cultissime !
Vendredi 4 mars 2022 à 21h
JOKER
de Todd Phillips
Drame / Etats-Unis / 2019 / 2h02 / VOST
Avec Joaquin Phoenix, Robert De Niro, Zazie Beetz
Le film, qui relate une histoire originale inédite sur grand écran, se focalise sur la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman. Il brosse le portrait d’Arthur Fleck, un homme sans concession méprisé par la société.
« Un cinéma ambitieux qui réinvente le genre pour tracer son propre sillon. » Positif.
« Un immense film politique sous influence scorsesienne assumée, porté par l’interprétation démente de Joaquin Phoenix ». Première
« Un film splendide, étrangement humble et retors, qui réussit tout ce qu’il entreprend en un ahurissant mélange des genres (comédie, fable politique, vigilante, étude psychologique vénéneuse, horreur fleurant bon les seventies) : c’est une torpille et un véritable attentat contre tout ce que Hollywood a pu produire en matière de films de super-héros depuis The Dark Knight en 2008. » Mad Movies
Vendredi 1er avril 2022 à 21h
La Fine Fleur
en présence du cinéaste Pierre Pinaud
Comédie dramatique / France / 2021 / 1h36
Avec Catherine Frot, Melan Omerta, Fatsah Bouyahmed et Vincent Dedienne
Eve Vernet a été la plus grande créatrice de roses. Aujourd’hui, elle est au bord de la faillite, sur le point d’être rachetée par un concurrent puissant. Véra, sa fidèle secrétaire, croit trouver une solution en engageant trois employés en insertion sans aucune compétence horticole.
« Comédie gracieuse et plus profonde qu’il n’y paraît, ce film offre à l’actrice un rôle en or et aux spectateurs une plongée dans les arcanes de l’hybridation des fleurs. » Le Figaro
« Sur un scénario alerte, qui sort du cadre attendu du feel-good movie grâce à de jolies digressions, Pierre Pinaud montre un indéniable talent de directeur d’acteur et compose un bouquet de belles sensibilités. Dont Catherine Frot, impeccable de perfidie, au parfum acidulé. » Le Nouvel Observateur
Vendredi 8 avril et Samedi 9 avril 2022
à 20h30 à l’Onde
34ème Festival du Court Métrage de Vélizy-Villacoublay
Organisé et animé par le Ciné-Club de Vélizy-Villacoublay
Produit par l’Onde – Théâtre Centre d’art de Vélizy-Villacoublay
Cette édition propose deux soirées de compétition nationale et trois séances réservées aux enfants des écoles primaires de Vélizy-Villacoublay. Il s’agit de présenter un florilège des meilleurs films pour surprendre le public, mais aussi l’émouvoir ou le faire rire.
Étant donné le nombre important de films qui concourent chaque année, la présence des cinéastes, comédiennes, comédiens, productrices et producteurs, et la forte affluence lors des projections, le Festival du Court Métrage de Vélizy est devenu, grâce à toute l’équipe du Ciné-Club de Vélizy et celle de l’Onde, un rendez-vous cinématographique majeur.
Didier Albessart
Président du Ciné-Club de Vélizy-Villacoublay
Directeur du Festival du Court Métrage de Vélizy-Villacoublay
Tarifs uniques : 10 € / forfait 2 soirées : 15 €
Réservations conseillées à l’Onde :
01 78 74 38 60 / labilletterie@londe.fr
Vendredi 6 mai 2022 à 21h
Si on chantait
en présence du cinéaste Fabrice Maruca
Comédie / France / 2021 / 1h36
Avec Clovis Cornillac, Alice Pol, Artus, Chantal Neuwirth, Annie Gregorio, Frédéric Gorny, Patrick Bonnel, Agnès Miguras, Sébastien Chassagne
Quiévrechain, ville industrielle du nord de la France. Après la fermeture de leur usine, Franck, passionné de variété française décide d’entraîner ses anciens collègues, Sophie (dont il est secrètement amoureux), José (qui chante comme une casserole), et Jean-Claude (ancien cadre un peu trop fier) dans un projet un peu fou : monter une entreprise de livraisons de chansons à domicile : « SI ON CHANTAIT ! »…
Nous sommes très heureux d’accueillir Fabrice Maruca pour son premier long métrage, un cinéaste fidèle au Festival du Court Métrage de Vélizy où il a remporté plusieurs fois le Prix du Public.
Une comédie sociale (et musicale) à voir et revoir.
Vendredi 13 mai 2022 à 21h
Les Enchaînés
d’Alfred Hitchcock
Thriller romantique / Etats-Unis / 1948 / 1h42 / VOST
Avec Cary Grant, Ingrid Bergman, Claude Rains
Alicia, fille d’un espion nazi, mène une vie dépravée. Devlin lui propose de travailler pour les Etats-Unis afin de réhabiliter son nom. Elle épouse donc un ancien ami de son père afin de l’espionner. Devlin et elle s’aiment sans oser se l’avouer, attendant chacun que l’autre fasse le premier pas. Mais le rôle qu’elle tient est découvert…
« Ce curieux mélodrame politique et policier surprend aujourd’hui par sa vérité psychologique et sa limpidité de narration » Le Figaro
« Comme les héros du film, enchaînés à leur destin, le spectateur est plongé dans cette intrigue qui le fascine inoubliablement » Télérama
« Ce qu’on aperçoit aujourd’hui est l’efficacité, la force du scénario et la constante intensification que la mise en scène lui procure » Cahiers du Cinéma
Un chef-d’œuvre absolu à redécouvrir.
Vendredi 3 juin 2022 à 21h
Be Natural
L’histoire cachée d’Alice Guy-Blaché
de Pamela B. Green
Documentaire / Etats-Unis / 2018 / 1h42 / VOST
Racontée par Jodie Foster, Be Natural, l’histoire cachée d’Alice Guy-Blaché est un documentaire sur la première femme cinéaste au monde. Secrétaire de Léon Gaumont, elle réalise à 23 ans son premier film La Fée aux choux (1896). Prolixe, Alice Guy se lance dans la technique naissante du son. La liste des phono scènes comprend 157 références, de 1902 à 1906.
En 1910, après ses réalisations pour la Gaumont (1896 -1907), Alice Guy part aux Etats-Unis où elle construit et gère son propre studio La Solax. Au cours de sa carrière, elle aura écrit, produit ou réalisé près de 1000 films.
Le documentaire de Pamela B. Green nous fait redécouvrir avec entrain une figure oubliée du 7ème art. Instructif, passionnant et émouvant.
Vendredi 17 juin 2022 à 21h
Cinema Paradisio
de Giuseppe Tornatore (version Director’s Cut de 2002)
Comédie dramatique / Italie / 1989 / 2h / VOST
Avec Philippe Noiret, Jacques Perrin, Salvatore Cascio
Alfredo vient de mourir. Pour Salvatore, cinéaste en vogue, c’est tout un pan de son passé qui s’écroule. On l’appelait Toto à l’époque. Il partageait son temps libre entre l’office où il était enfant de chœur et la salle de cinéma paroissiale, en particulier la cabine de projection où régnait Alfredo…
« Le scénario de Tornatore est un tire-larmes délicieux et très efficace, plein de rire, d’émotion, de ficelles au service d’une juste cause, celle du cinéma. » Le Monde
« On rit, on est ému, on y va même franchement de sa larme » Télérama
Un film multi récompensé (dont le Prix du Jury au Festival de Cannes en 1989) et porté par la musique d’Ennio Morricone.
De quoi finir une saison en beauté.