Vendredi 30 septembre 2022 à 21h
L’événement
de Audrey Diwan
Drame / France / 2020 / 1h40
Avec Anamaria Vartolomei, Kacey Mottet Klein, Luàna Bajrami
France, 1963. Anne, étudiante prometteuse, tombe enceinte. Elle décide d’avorter, prête à tout pour disposer de son corps et de son avenir. Elle s’engage seule dans une course contre la montre, bravant la loi. Les examens approchent, son ventre s’arrondit…
« Un Lion d’Or à Venise amplement mérité pour ce film coup de poing » Le Journal du Dimanche
« Audrey Diwan parle de cinéma « immersif », argument marketing dans l’air du temps. Son film est plus fin que ça. Il empêche de détourner le regard et cela suffit pour éprouver un peu la peur et la détresse d’une jeune fille des années 1960 » Le Figaro
« Audrey Diwan, coscénariste de « Bac Nord », parvient à faire de « L’Événement » un film pas du tout littéraire ni lent, d’une efficacité qui ne vous laisse pas respirer, ce qui est une gageure quand on a lu le récit d’Annie Ernaux, pratiquement sans dialogues, et qui agrège ses souvenirs d’étudiante, ses carnets de l’époque, et le regard de la femme qu’elle est devenue » Le Parisien
« Un éloge de l’émancipation qui ne s’oubliera pas de sitôt » Les Echos
« Un récit d’affranchissement magnifié par l’actrice Anamaria Vartolomei » Libération
Vendredi 14 octobre 2022 à 21h
en partenariat avec l’Onde
En Corps
de Cédric Klapisch
Comédie dramatique / France / 2022 / 2h
Avec Marion Barbeau, Hofesh Shechter, Denis Podalydès, Muriel Robin
Musique et chorégraphie : Hofesh Shechter et Thomas Bangalter
Elise, 26 ans est une grande danseuse classique. Elle se blesse pendant un spectacle et apprend qu’elle ne pourra plus danser. Dès lors sa vie va être bouleversée, Elise va devoir apprendre à se réparer… Entre Paris et la Bretagne, au gré des rencontres et des expériences, des déceptions et des espoirs, Elise va se rapprocher d’une compagnie de danse contemporaine. Cette nouvelle façon de danser va lui permettre de retrouver un nouvel élan…
« Le réalisateur signe un de ses meilleurs films, d’une beauté visuelle de chaque instant » France Info
« S’agissant d’En corps, ça doit se rapprocher d’une forme de grâce, incarnée à l’écran par une interprète lumineuse » La Voix du Nord
« Le film dépasse le seul portrait individuel pour devenir l’écrin d’une énergie collective où l’éloge de la vocation devient ici indissociable d’une peinture des sentiments » Le Monde
« Avec cette comédie sensible sur la fragilité érigée en force, Cédric Klapisch, toujours à l’écoute du rythme du monde, signe, peut-être, son meilleur film. Et le plus approprié, pour ne pas craindre de revivre » Télérama
Mercredi 5 octobre à l’Onde à 20h30 :
Contemporary Dance 2.0 mis en scène par Hofesh Shechter
Vendredi 21 octobre 2022 à 21h
Seules les bêtes
de Dominik Moll
Thriller / France / 2019 / 1h57
Avec Denis Ménochet, Laure Calamy, Damien Bonnard
Une femme disparaît. Le lendemain d’une tempête de neige, sa voiture est retrouvée sur une route qui monte vers le plateau où subsistent quelques fermes isolées. Alors que les gendarmes n’ont aucune piste, cinq personnes se savent liées à cette disparition. Chacune a son secret, mais personne ne se doute que cette histoire a commencé́ loin de cette montagne balayée par les vents d’hiver, sur un autre continent où le soleil brûle, et où la pauvreté́ n’empêche pas le désir de dicter sa loi.
« Démarrant comme un thriller social, Seules les bêtes se mue progressivement en une tragédie imprévisible et pathétique, dont chaque facette dévoile un nouveau piège. Le meilleur film de Dominik Moll » Ecran Large
« On est dans un fascinant jeu de bonneteau, dont nous sommes les pigeons ravis » L’Obs
« Un polar rural évoquant avec une incroyable audace les ravages de la misère affective, la cruauté de l’amour fou, la soif d’inverser les rapports de domination » La Voix du Nord
« La précision de la mise en scène et la qualité de l’interprétation mettent en valeur une intrigue à tiroirs parfaitement maîtrisée » Positif
« De la romance au thriller en passant par le drame psychologique, « Seules les bêtes » reste […] humain et intimiste. Signe de la complexité d’une œuvre inclassable mais pourtant cohérente, aux multiples niveaux de lecture » L’Ecran Fantastique
vendredi 18 novembre 2022 à 20h30
1ère partie :
Spectacle « L’œil et l’oreille »
par la compagnie ZICZAZOU
Avec Jean-François Hoël et Hervé Mabille
Réalisation des films : Christine François
Sur scène, deux musiciens développent mille exemples sur la façon dont la musique influe sur le sens des images. A l’écran, des petits films sur mesure mettent en scène nos deux personnages comme des héros de fiction dans des situations diverses : poursuites, rencontres amoureuses, bagarres, les scènes de genres s’enchainent et la musique et le bruitage en font basculer le sens : pathos, horreur, amour, humour… Ce spectacle ludique et interactif, en nous livrant ces clefs d’analyse, aiguise et réjouit nos oreilles. Durée : 50 minutes
« Dans une mise en scène très burlesque, chorégraphiée, ils sont comme des artistes de cirque, solidaires, conscients de l’apport nécessaire du savoir-faire et de la personnalité de l’autre. » Dominique Duthuit – France Inter
entracte : gâteaux offerts et 50 bougies soufflées
2ème partie :
Film « Les cadavres ne portent pas de costard »
de Carl Reiner
Comédie policière / Etats-Unis / 1982 / 1h31 / VOST
Avec Carl Reiner, Steve Martin, Rachel Ward
À la recherche de son père, une femme fait appel à un détective privé pour une enquête complètement loufoque prétexte à un hommage aux films noirs américains et à ses acteurs, grâce à d’astucieux montages entre les scènes du film mélangées aux originales de quelques références du genre. On peut ainsi voir le héros, joué par Steve Martin, donner la réplique à Humphrey Bogart, Burt Lancaster, Kirk Douglas, Bette Davis, Ava Gardner, Lana Turner, Ingrid Bergman et beaucoup d’autres… Un régal !
vendredi 25 novembre 2022 à 21h
Chaplin
de Richard Attenborough
Biopic / Etats-Unis / 1993 / 2h23 / VOST
avec Robert Downey Jr., Geraldine Chaplin, Dan Aykroyd, Paul Rhys, John Thaw, Milla Jovovich, Moira Kelly, Anthony Hopkins, Marisa Tomei, Penelope Ann Miller, Kevin Kline, Maria Pitillo, Kevin Dunn, Deborah Moore, Diane Lane, James Woods, Matthew Cottle, David Duchovny…
Evocation de la vie et de l’aventure artistique de Charlot. Aventure qui débuta à l’âge de cinq ans, le jour où il remplaça, au pied levé, sa mère, artiste de music-hall atteinte d’une brusque crise de trac. Elle se termina le jour de Noël 1977, à Vevey en Suisse où il mourut à l’âge de quatre-vingt-huit ans.
Une œuvre assez personnelle à redécouvrir, empreinte d’un certain charme et aussi de moments de poésie, ce qui n’exclut pas de pointer les zones d’ombres du personnage et la noirceur de certaines situations.
La reconstitution de l’âge d’or d’Hollywood constitue également un des attraits non négligeables de Chaplin. On assiste aux débuts difficiles de l’artiste au cinéma (il venait du music-hall), à sa progression fulgurante, à l’avènement du parlant, à la montée du nazisme, au maccarthysme. Tout cela évoqué par petites touches. Formellement, le film doit également beaucoup à la photographie de Sven Nykvist, chef opérateur attitré d’Ingmar Bergman et à la musique de John Barry, qui renvoie aux grandes heures d’Hollywood.
Parmi les plus belles scènes, on notera celle où le jeune Chaplin doit prouver à Mack Sennett qui il est, en improvisant un numéro, celle où il défie un nazi en affirmant regretter de ne pas être juif ou encore celle où il doit recevoir un Oscar d’honneur pour sa carrière et qu’il revoit des extraits de ses films…
Chaplin est une superbe évocation d‘un artiste légendaire, novateur et exigeant. Réalisé avec un budget important, le film ne sacrifie pas au spectaculaire mais reste une fresque intimiste au charme certain mêlant nostalgie et poésie.
vendredi 2 décembre 2022 à 21h
avec Amnesty International
La Ruche
de Blerta Basholli
Drame / Kosovo / 2021 / 1h23 / VOST
Avec Yllka Gashi, Cun Lajci, Aurita Agushi
Le mari de Fahrije est porté disparu depuis la guerre du Kosovo. Outre ce deuil, sa famille est également confrontée à d’importantes difficultés financières. Pour pouvoir subvenir à leurs besoins, Fahrije a lancé une petite entreprise agricole. Mais, dans le village traditionnel patriarcal où elle habite, son ambition et ses initiatives pour évoluer avec d’autres femmes ne sont pas vues d’un bon œil. Fahrije lutte non seulement pour faire vivre sa famille mais également contre une communauté hostile, qui cherche à la faire échouer.
« Le miel et la guerre, l’émotion et l’Histoire, la souffrance et l’espoir, tout se conjugue pour une œuvre d’une force rare » L’Obs
« La cinéaste kosovare Blerta Basholli s’inspire de la vie d’une femme bien réelle pour un film superbe qui a été primé dans plusieurs festivals » Sud Ouest
« La retenue de la réalisation (plans séquences à juste distance, caméra portée sans affectation, couleurs nuancées) est au diapason tamisé de la remarquable Yllka Gashi » Positif
« Au-delà de sa dimension féministe, La Ruche captive aussi par son évocation des cicatrices de l’histoire dès sa première scène : un plan-séquence impressionnant où Fahrije ouvre avec fébrilité les sacs dans lesquels ont été glissés les restes d’un charnier » Télérama
« La Ruche coche toutes les cases du « film à sujet » au moyen d’un récit programmé d’émancipation féminine cherchant à porter un message universel. Le film est bien plus convaincant quand il ose s’écarter du scénario pour se focaliser sur le quotidien du village, les relations entre voisins ou au sein des familles, où certains habitants jouent leur propre rôle » Cahiers du Cinéma
vendredi 13 janvier 2023 à 21h
Un coup de Maître
de Gastón Duprat
Comédie dramatique / Espagne et Argentine / 2019 / 1h40 / VOST
Avec Guillermo Francella, Luis Brandoni et Raúl Arévalo
Arturo est le propriétaire d’une galerie d’art à Buenos Aires, un homme charmant, sophistiqué mais sans scrupules. Il représente Renzo, un peintre loufoque et torturé qui traverse une petite baisse de régime. Leur relation est faite d’amour et de haine. Un jour, Renzo est victime d’un accident et perd la mémoire. Profitant de cette situation, Arturo élabore un plan osé pour les faire revenir sur le devant de la scène artistique.
« Le monde de l’art moderne est ridiculisé, les personnages sont hauts en couleur, l’humour se savoure comme un Mendoza grand cru. Gastón Duprat bastonne, et c’est jubilatoire. Les acteurs se régalent. Nous aussi. » Le Nouvel Observateur
« Plus fort que la toile de Banksy qui s’autodétruit, le nouveau film de Gastón Duprat croque avec humour le monde de la culture. » Le Point
« Réalisé par la même équipe que « Citoyen d’honneur », qui racontait l’histoire d’un écrivain célèbre revenant dans sa petite ville natale, « Un Coup de maître » a le même humour caustique et malin. Ses personnages sont toqués à souhait et les dialogues très drôles. Et au final, ce film plein d’esprit a aussi beaucoup de cœur. » Le Parisien
vendredi 3 février 2023 à 21h
Arrête-moi si tu peux
de Steven Spielberg
Comédie dramatique / Etats-Unis / 2003 / 2h21 / VOST
Avec Leonardo DiCaprio, Tom Hanks, Christopher Walken et Nathalie Baye
Dans les années soixante, le jeune Frank Abagnale Jr. est passé maître dans l’art de l’escroquerie, allant jusqu’à détourner 2,5 millions de dollars et à figurer sur les listes du FBI comme l’un des dix individus les plus recherchés des Etats-Unis. Véritable caméléon, Frank revêt des identités aussi diverses que celles de pilote de ligne, de médecin, de professeur d’université ou encore d’assistant du procureur. Carl Hanratty, agent du FBI à l’apparence stricte, fait de la traque de Frank Abagnale Jr. sa mission prioritaire, mais ce dernier reste pendant longtemps insaisissable…
« D’une histoire vraie, Spielberg a fait un de ses films les plus personnels. Et cette comédie se révèle sa plus profonde rêverie autour de l’enfance et de ses sortilèges. » Télérama
« Dans des décors follement sixties, Leonardo Di Caprio, incroyablement séduisant, et Tom Hanks, bourru-bougon épatant, foncent à cent à l’heure et nous entraînent à leur suite dans l’éternelle histoire racontée par Spielberg, de E.T., l’extra-terrestre à AI, intelligence artificielle : celle d’un petit garçon perdu sans sa famille et qui se cherche un papa, ou au moins un ami. » Aden
vendredi 10 février 2023 à 21h
La Loi du Silence (I Confess)
d’Alfred Hitchcock
Thriller / Etats-Unis / 1953 / 1h35 / VOST
Avec Montgomery Clift, Anne Baxter, Karl Malden
Au Québec, un homme revêtu d’une soutane abat un avocat pour lui dérober son argent. Le soir du drame, il se confesse auprès du père Michael Logan, sur lequel se portent immédiatement les soupçons. Arrêté, mais lié par le secret de la confession, le père Logan se tait…
Film considéré comme mineur dans la filmographie d’Alfred Hitchcock, La Loi du silence concentre pourtant toutes les thématiques qui ont fait la force de son cinéma : transfert de culpabilité, frustration sexuelle et introspection sont au menu de ce film servi par une magnifique photo et l’interprétation magistrale de Montgomery Clift.
La Loi du silence se rapproche de L’Inconnu du Nord-Express : l’enjeu est construit autour du même processus d’échange de meurtres, mais dans un contexte radicalement différent. Ici, le Père Logan (interprété par Clift) confesse Keller, son propre employé. Ce dernier avoue avoir tué un homme pour lui soutirer de l’argent. Le prêtre décide de se taire afin de ne pas trahir la confession. Mais la machine judiciaire finit par se retourner contre lui, l’accusant d’un crime qu’il pourrait lui-même avoir souhaité afin de protéger son ex-fiancée Ruth (Anne Baxter)…
Interrogé par la police, le prêtre, prisonnier du secret de la confession, ne peut révéler quoi que ce soit à la justice et donc est très vite soupçonné, car des témoins ont vu sortir un ecclésiastique du cabinet de l’avocat assassiné. D’où le transfert : à partir du moment où le meurtrier s’est confessé religieusement, il recouvre son innocence, ce qui conduit le prêtre à endosser involontairement sa culpabilité. Une telle utilisation du procédé ne pouvait fonctionner qu’auprès d’un public catholique, minoritaire dans les pays anglophones, ce dont le cinéaste s’est rendu compte trop tard. D’où l’échec commercial du film, en particulier aux États-Unis. Avec le temps et à la lumière de l’ensemble des films du maître, on ne peut cependant qu’être impressionné par la qualité de sa réalisation, qui épouse très efficacement le point de vue du protagoniste, en parfaite corrélation avec le jeu très intériorisé de Clift. Une mise en scène, en outre, fort expressionniste par ses cadrages très composés et ses éclairages contrastés, qui troublent beaucoup les personnalités du coupable et de la victime. Un film qui est donc loin d’être mineur.
vendredi 17 mars 2023 à 21h
Il était une fois la Révolution
de Sergio Leone
Western / Etats-Unis / 1972 / 2h30 / VOST
Avec James Coburn, Rod Steiger, Romolo Valli
Mexique, 1913. Juan Miranda, un pilleur de diligences, et John Mallory, un Irlandais ancien membre de l’IRA spécialiste en explosifs, font connaissance. Juan a toujours rêvé de dévaliser la banque centrale de Mesa Verde et voit en John le complice idéal pour son braquage. Tous deux se trouvent plongés en plein cœur de la tourmente de la révolution mexicaine, et Mesa Verde se révèle plus riche en prisonniers politiques qu’en lingots d’or. Malgré eux, les deux amis deviennent les héros d’une guerre qui n’est pas la leur…
Il était une fois la révolution est un véritable chef-d’œuvre, où Sergio Leone sonde à nouveau un fragment de la mythologie américaine à travers un prisme romanesque. Doté de moyens colossaux qui lui permettent d’exprimer pleinement sa vision de cinéaste, Leone, à l’image d’un David Lean, réalise un film énorme, ambitieux, baroque, porté par la musique magnifique d’Ennio Morricone. Le film offre des cadrages sophistiqués en plan-séquence, des décors gigantesques, des morceaux de bravoure toujours imprimés au fond de notre rétine : l’explosion d’un pont de pierre en plein désert, le massacre de masse des révolutionnaires par l’armée mexicaine dans une gare, l’attaque finale du train…
vendredi 24 mars 2023 à 21h :
Drunk
de Thomas Vinterberg
Comédie dramatique / Danemark / 2020 / 1h57 / VOST
Avec Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Magnus Millang
Quatre amis décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. Avec une rigueur scientifique, chacun relève le défi en espérant tous que leur vie n’en sera que meilleure ! Si dans un premier temps les résultats sont encourageants, la situation devient rapidement hors de contrôle.
Avec « Drunk », le cinéaste de « Festen » et « La Chasse » signe une comédie dramatique euphorisante sur les plaisirs et les dangers de l’alcool. Tour à tour angoissé, joyeux, sublime et écorché, Mads Mikkelsen porte le film avec une incroyable subtilité. Une comédie vivifiante et régressive.
vendredi 7 et samedi 8 avril 2023 à 20h30 à l’Onde
35ème Festival du Court Métrage de Vélizy
Organisé et animé par le Ciné-Club de Vélizy-Villacoublay
Produit par l’Onde – Théâtre Centre d’art de Vélizy-Villacoublay
Vendredi 7 avril : Ciné-Conférence par Didier Albessart à propos du programme ETAIX ET SES PAIRS
Un programme de 5 courts métrages burlesques :
| En pleine forme – de Pierre Étaix (1971-2010)
| Charlot fait une cure (The Cure) – de Charles Chaplin (1917)
| Rupture – de Pierre Étaix (1961)
| La maison démontable (One Week) – de Buster Keaton (1920)
| Heureux anniversaire – de Pierre Étaix (1962)
Durée totale : 2h • Tout public
Programme proposé par L’Agence du court métrage.
Samedi 8 avril : Compétition Nationale
Une nouvelle sélection nationale présente les meilleurs films du moment (comédie, fantastique, drame, animation), en compétition pour le Prix du Public, le Prix d’interprétation et le Prix du Jury présidé par Eva DARLAN.
Trois autres séances sont réservées aux enfants des écoles primaires de Vélizy-Villacoublay.
A l’occasion de cette 35ème édition, plusieurs surprises au programme, dont un atelier de tournage de film d’animation dans le hall de l’Onde !
Tarifs uniques :
vendredi 7 avril et samedi 8 avril à 20h30 à l’Onde : 10 € / forfait 2 soirées : 15 €
Réservations conseillées à l’Onde : 01 78 74 38 60 / labilletterie@londe.fr
vendredi 12 mai 2023 à 21h
Barry Lyndon
de Stanley Kubrick
Fresque historique / Grande-Bretagne et Etats-Unis / 1976 / 3h07 / VOST
Avec Ryan O’Neal, Marisa Berenson, Patrick Magee
Au XVIIIe siècle en Irlande, à la mort de son père, le jeune Redmond Barry ambitionne de monter dans l’échelle sociale. Il élimine en duel son rival, un officier britannique amoureux de sa cousine mais est ensuite contraint à l’exil. Il s’engage dans l’armée britannique et part combattre sur le continent européen. Il déserte bientôt et rejoint l’armée prussienne des soldats de Frederic II afin d’échapper à la peine de mort. Envoyé en mission, il doit espionner un noble joueur, mène un double-jeu et se retrouve sous la protection de ce dernier. Introduit dans la haute société européenne, il parvient à devenir l’amant d’une riche et magnifique jeune femme, Lady Lyndon. Prenant connaissance de l’adultère, son vieil époux sombre dans la dépression et meurt de dépit. Redmond Barry épouse Lady Lyndon et devient Barry Lyndon…
Si 2001, l’Odyssée de l’espace avait le mérite de donner à la Science-Fiction cinématographique les lettres de noblesse métaphysique qu’elle méritait depuis au moins Metropolis, Barry Lyndon reste le plus beau chef-d’œuvre de Stanley Kubrick. C’est son film le plus touchant, le plus parfait, le plus riche et surtout le plus humain. Humain, oui, dans la caractérisation de ses personnages, humain dans sa photographie en lumière naturelle, humain dans son récit d’apprentissage digne des plus grandes œuvres littéraires (on flirte parfois avec Stendhal). A l’époque de la sortie du film, tout le monde s’y est trompé, et beaucoup s’y trompe encore. On a qualifié Barry Lyndon d’œuvre cynique alors qu’elle est profondément humaniste et surtout on s’est focalisé sur des détails aussi triviaux (tout en étant essentiels) que la performance du Di Caprio de l’époque, Ryan O’Neal, ou l’utilisation de la pellicule extra-sensible de la NASA pour les scènes éclairées seulement à la bougie.
vendredi 2 juin 2023 à 21h
Un monde parfait
de Clint Eastwood
Drame policier / Etats-Unis / 1993 / 2h17 / VOST
Avec Kevin Costner, Clint Eastwood, Laura Dern
Texas, 1963. La cavale d’un dangereux voleur récidiviste et de son otage, un jeune témoin de Jehovah qui, le temps de cette folle équipée, va devenir son ami.
Avec Un Monde Parfait, Clint Eastwood pose son regard sur un duo singulier : un bandit en pleine cavale et son otage, un gamin de 8 ans. Poursuivis par des autorités aussi ridicules qu’incompétentes, ces deux gars s’apprivoisent peu à peu. Se tisse entre eux une amitié forte et belle, qui les libère. Ce qui aurait pu être une simple course-poursuite se transforme alors en une aventure humaine bouleversante. C’est là toute la force de ce film.
Cette œuvre lumineuse, dans la grande tradition picturale et littéraire de la culture américaine, (on pense au peintre Hooper, mais aussi à l’auteur Faulkner) reste aujourd’hui l’un des incontournables du père Eastwood, qui allait retrouver ce charme inhérent aux grands espaces américains dans le mélo Sur la route de Madison deux ans plus tard.
vendredi 16 juin 2023 à 21h
Le Coup de l’Escalier
de Robert Wise
Thriller / 1959 / Etats-Unis / 1h36 / VOST
avec Harry Belafonte, Robert Ryan et Shelley Winters
Ancien flic condamné pour corruption, Dave Burke prépare le cambriolage d’une banque. En quête de complices, il fait appel à deux hommes de main, Slater, vétéran de la Seconde Guerre Mondiale, blanc et raciste, et Ingram, chanteur noir criblé de dettes. Le casse, pourtant bien planifié, tourne très vite au cauchemar, envenimé par la haine que Slater ressent pour son équipier…
« Le Coup de l’escalier » est considéré, avec « L’Ultime Razzia » de Stanley Kubrick, comme le chant du cygne du film noir. Robert Wise, considéré injustement comme un cinéaste sans grande personnalité, réalise pourtant ici une œuvre majeure à redécouvrir.
On reconnaît bien dans « Le Coup de l’escalier » la patte désabusée d’Abraham Polonsky, auteur du scénario bien que non crédité au générique à cause de sa mise au ban par le Comité des Activités Anti-américaines au début des années 50 : le titre original (Odds Against Tomorrow) traduit d’ailleurs bien mieux l’absence de perspective offerte aux personnages que ce titre français assez incongru…